Kinshasa, 28 juin (Prensa Latina) Des affrontements entre l’armée et des groupes d’insurgés dans la province congolaise du Nord-Kivu ont entraîné le déplacement de plus de 158 000 civils, dont la moitié d’enfants, selon ce que rapportent aujourd’hui des organismes humanitaires.
Selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef), la zone de Rutshuru, où opèrent des groupes violents, compte le plus grand nombre d’enfants contraints de fuir leur lieu d’origine.
Face à cette situation complexe, le chef de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge à Goma (à l’Est du pays), Raphael Tenaud, a dénoncé le fait que de nombreux enfants sont chaque jour séparés de leur famille et se joignent à des personnes qu’ils ne connaissent pas, a diffusé le portail Africa News.
Face à la vague de violence qui a déferlé ces dernières années dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), l’Unicef a réclamé à plusieurs reprises l’arrêt des affrontements armés et la protection des enfants déplacés, réfugiés et migrants.
L’Est du Congo démocratique est en proie depuis plus de deux décennies à la violence des groupes armés, malgré la présence de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation, organisme de paix qui déploie quelque 13 000 hommes dans ce pays.
Ces entités irrégulières, y compris le groupe insurgé M23, persistent dans leur intention de contrôler de vastes zones riches en ressources minérales en RDC.
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