Nations Unies, 29 juin (Prensa Latina) Le représentant permanent de Cuba aux Nations Unies, Pedro Luis Pedroso, a appelé mardi à une réforme large et profonde du Conseil de sécurité afin de le rendre plus transparent, démocratique et représentatif.
Comme l’a dit l’ambassadeur cubain lors du débat ouvert du Conseil sur ses méthodes de travail, « il est urgent d’éliminer les pratiques d’exclusion et de gérer une participation et une démocratisation certaines dans ses processus décisionnels.
« Il est par ailleurs impératif que le Conseil de sécurité adopte son règlement intérieur afin de mettre fin au statut « provisoire » que ce document a depuis la création de l’institution ».
Ceci est essentiel d’ailleurs pour la transparence et la nécessaire responsabilité envers tous les États membres des Nations unies, au nom desquels le Conseil doit agir, conformément à l’article 24 de la Charte.
M. Pedroso a précisé que la réforme du Conseil de sécurité comprenait son élargissement dans la catégorie des membres permanents et non permanents, ce qui permettrait de corriger la sous-représentation des pays en développement, outre l’élimination du droit de veto.
Il a d’autre part souligné que l’entité chargée de la sécurité internationale devait remplir son mandat et cesser d’usurper les fonctions des autres organes de l’ONU, y compris l’Assemblée générale.
De même, a-t-il poursuivi, « la manipulation sélective des méthodes et des pratiques du Conseil de sécurité à des fins d’agendas et de domination politiques doit tourner court».
De telles stratégies sapent le rôle du Conseil dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, contribuent à exacerber les conflits et les divisions en minant le multilatéralisme, la crédibilité et la légitimité des Nations unies.
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