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Assange fait appel de l’ordre d’extradition vers les États-Unis devant les tribunaux britanniques

Londres, 1 juillet (Prensa Latina) Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a déposé un recours auprès de la Haute Cour de Londres contre l’ordre d’extradition vers les États-Unis approuvé par le gouvernement britannique.

Le journaliste australien avait jusqu’à vendredi pour faire appel de la décision annoncée le 17 juin par le ministre de l’Intérieur, Priti Patel, et selon la chaîne publique BBC, le tribunal de Londres a confirmé que la demande avait été acceptée.

L’affaire a été portée devant Patel après que la Haute Cour a accepté, en avril, un appel des procureurs étasuniens contre la décision d’un juge de première instance de refuser de l’extrader en raison de sa santé mentale fragile.

Les États-Unis ont l’intention de juger Assange pour avoir divulgué, par l’intermédiaire de WikiLeaks, des milliers de fichiers exposant les crimes de guerre commis par les militaires étasuniens en Iran et en Afghanistan, ainsi que d’autres secrets de la diplomatie de ce pays du Nord.

S’il est jugé et condamné par la justice des Etats-Unis, le cyberactiviste, détenu dans une prison britannique de haute sécurité depuis 2019, pourrait être condamné à 175 ans de prison pour les 17 chefs d’accusation liés à l’espionnage qui pèsent sur lui.

À la suite de la décision de M. Patel de donner le feu vert à l’extradition, l’équipe de défense d’Assange a annoncé qu’elle épuiserait toutes les voies légales pour l’empêcher, y compris en portant l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Dans le cadre de la campagne pour sa libération, Stella Assange, épouse du fondateur de WikiLeaks, et un groupe de ses partisans ont manifesté vendredi devant le siège du ministère de l’Intérieur à Londres, après avoir fait le tour de plusieurs endroits du centre de Londres à bord d’un bus loué pour l’occasion.

Les manifestants, qui portaient des banderoles affirmant que le journalisme n’est pas un crime, ont répété que l’extradition d’Assange vers les États-Unis serait un coup dur pour la liberté de la presse dans le monde.

jcc/mgt/nm

 
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