Washington, 4 juillet (Prensa Latina) À partir de novembre, American Airlines (AA), étant aujourd’hui la plus grande compagnie aérienne nord-américaine à destination de Cuba, pourrait porter à 12 ses vols quotidiens vers cinq villes de l’île.
La compagnie aérienne a demandé le feu vert d’étendre ses services après la levée des restrictions imposées pendant le mandat de Donald Trump (2017-2021) et maintenues jusqu’en mai par son successeur, Joe Biden.
Dans sa proposition, AA vise une fréquence quotidienne entre l’aéroport international de Miami et Matanzas/Varadero ; deux vers Santa Clara et une par jour vers Holguín, Camagüey et Santiago de Cuba.
Le 31 mai, le ministère des Transports, à la demande du département d’État, a révoqué une série de restrictions sur les vols à destination de la plus grande des Antilles, abrogeant ainsi les restrictions de Trump.
Le républicain a tourné la vis au blocus étasunien du pays caribéen durant son administration en imposant au moins 243 mesures coercitives.
Entre 2019 et 2020, Trump a suspendu les liaisons aériennes susmentionnées, y compris la possibilité de vols charters publics, sauf vers l’aéroport international José Martí de la capitale cubaine.
Il a ramené les vols à un niveau presque nul, fermé les services consulaires de l’ambassade des États-Unis à La Havane, opposé son veto à l’entrée des navires de croisière et chassé les pétroliers transportant du pétrole vers l’île, dans le cadre de la politique de pression maximale contre Cuba, exacerbée pendant la pandémie de Covid-19.
Le 16 mai, la Maison-Blanche a pris une mesure positive, « mais de portée très limitée à l’égard de Cuba dans les domaines des visas, de la migration régulière, des vols vers les provinces, des transferts de fonds et des ajustements des règlements relatifs aux transactions avec le secteur non étatique », indique un communiqué du ministère des affaires étrangères de Cuba.
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