La Havane, 4 juillet (Prensa Latina) Cuba a déclaré lundi que les récentes déclarations des institutions de l’Union européenne (UE) au sujet de l’île sont contraires aux principes de l’Accord de dialogue politique et de coopération (APDC, en espagnol) entre les deux parties.
Le directeur général des Affaires bilatérales du ministère des Affaires étrangères, Emilio Lozada, a souligné que les messages, y compris ceux du porte-parole Peter Stano, ignorent les idées convenues d’égalité, de non-ingérence et de respect de la souveraineté des deux parties.
« L’UE devrait renoncer à sa politique de deux poids deux mesures et s’attaquer aux graves transgressions des droits de l’homme impliquant ses États membres », a écrit le diplomate sur son compte Twitter officiel.
La semaine dernière, Stano a fait des déclarations à propos des condamnations sur l’île de Luis Manuel Otero Alcántara et Maikel Castillo Pérez, condamnés pour des crimes prévus par le code pénal actuel.
Dans un tweet, le porte-parole a évoqué la prétendue préoccupation de l’UE et a appelé les autorités cubaines à respecter tous les droits civils et politiques.
Otero Alcantara a été condamné à cinq ans de prison pour les délits d’injure aux symboles de la patrie, d’outrage et de trouble de l’ordre public, après que le tribunal a prouvé que l’accusé avait utilisé le drapeau national dans des actes de dénigrement et avait diffusé ces contenus sur des plateformes virtuelles.
Par ailleurs, Castillo Pérez a été condamné à neuf ans d’emprisonnement pour outrage, attentat, désordre public et diffamation d’institutions et d’organisations, de héros et de martyrs.
Selon le bureau du procureur général de la République, le citoyen, dans le but manifeste de faire injure, d’affecter l’honneur et la dignité des plus hautes autorités du pays, a utilisé de fausses images qu’il a rendues publiques sur les réseaux sociaux, et dans le même but, il a fait des interventions directes pour déshonorer le rôle que les agents de la force publique jouent dans la société.
L’ADPC, signé par Cuba et l’Union européenne en 2016, a donné un coup de pousse à la coopération et a généré des opportunités d’échange sur des sujets d’intérêt mutuel, tels que les droits de l’homme, les mesures coercitives unilatérales et le développement durable.
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