vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

La Russie impute la crise énergétique à une politique occidentale aventureuse

Moscou, 8 juillet (Prensa Latina) Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré vendredi que les crises énergétique et alimentaire mondiales n’avaient pas survenues récemment, mais affichent le résultat de la politique occidentale, notamment celle de la « transition verte » forcée.

« Ces crises sont provoquées par la politique aventureuse, irréfléchie et erronée de l’Occident et de son ingérence arbitraire dans le mécanisme de régulation de la demande et de la consommation », a dit le ministre russe des Affaires étrangères aux journalistes après une réunion avec ses homologues du G20 à Bali (Indonésie),  d’après l’agence de presse Spoutnik.

Lavrov a rappelé que les origines de ces crises avaient été expliquées en détail par le président russe Vladimir Poutine à de nombreuses occasions, « et il est clair que ce n’est pas quelque chose d’aujourd’hui, ni de février, ni de l’année dernière ».

En juin, le chef d’Etat russe a noté que les États-Unis et l’Europe avaient commencé à spéculer sur l’inquiétude naturelle des habitants de la planète quant à l’état du climat et à mettre en avant l’agenda vert, y compris dans le secteur de l’énergie, en surestimant le potentiel des sources d’énergie alternatives.

Aujourd’hui, ces sources n’existent pas en volume et en qualité suffisants et à des prix adéquats, alors que les pays occidentaux avaient commencé à minimiser l’importance des types d’énergie traditionnels, y compris les hydrocarbures, a dit Poutine à l’époque.

Le ministre des affaires étrangères du pays eurasien a communiqué vendredi que l’Occident devrait cesser de bloquer les livraisons de céréales en provenance de Russie pour ensuite prétendre que Moscou soit le responsable de la situation alimentaire mondiale.

« Tout ce qu’il faut, c’est que l’Occident cesse de bloquer artificiellement nos livraisons aux pays qui ont passé des contrats avec nos céréales », a insisté Lavrov devant la presse.

Par rapport aux produits ukrainiens, le ministre des affaires étrangères a noté que son gouvernement était prêt à discuter de cette question avec les partenaires ukrainiens et la Turquie.

À cet égard, Lavrov a ajouté que, « si nous parlons des céréales ukrainiennes, nous devons exiger que Kiev débloque ses ports, retire les mines ou assure un passage sûr à travers les champs de mines. En dehors de la mer territoriale, l’Ukraine, la Russie et la Turquie sont prêtes à accorder la sécurité des navires correspondants.

Les Nations unies ont mis en garde à plusieurs reprises contre la menace d’une crise alimentaire, les céréales ukrainiennes ne pouvant atteindre les marchés mondiaux.

Kiev et ses alliés accusent la Russie de bloquer les exportations de céréales des ports ukrainiens avec ses forces navales, une affirmation que Moscou reprouve, affirmant que les exportations maritimes de céréales de l’Ukraine sont au point mort parce que les unités militaires du pays voisin ont miné ses ports.

jcc/rgh/odf

 
EN CONTINU
notes connexes