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Les États-Unis annoncent des restrictions de visa à 28 fonctionnaires cubains

Washington, 10 juillet (Prensa Latina) Les États-Unis ont annoncé hier des restrictions de visa pour 28 fonctionnaires cubains dans le cadre de leur politique de sanctions contre l’île, associée à la recrudescence du blocus économique, commercial et financier. 

Le secrétaire d’État nord-américain Antony Blinken a annoncé samedi que, conformément à la proclamation présidentielle 5377, un total de 28 employés du gouvernement cubain et membres du Parti communiste cubain sont interdits d’entrée sur le territoire étasunien.

Dans son communiqué officiel, le chef de la diplomatie de Washington a précisé que cette mesure vise ceux qui, selon lui, ont permis ou facilité des détentions violentes et injustes, de faux procès et des peines de prison pour les personnes impliquées dans les émeutes de juillet de l’année dernière.

Avec de telles sanctions et des mesures financières coercitives, le gouvernement nord-américain entend « soutenir une plus grande liberté et des opportunités économiques pour le peuple cubain », a déclaré Blinken, qui n’a pas mentionné le blocus comme l’une des causes de la situation économique du pays caribéen.

En janvier et juin de cette année, ainsi qu’en novembre 2021, le Département d’État nord-américain a pris des mesures similaires à l’encontre de fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur et des Forces armées révolutionnaires, auxquels il a également imposé des restrictions en matière de visas à la suite des événements du 11 juillet 2021.

Ce jour-là, des troubles ont éclaté en divers points de Cuba, portant atteinte à l’ordre constitutionnel et à la stabilité de l’État; il y a eu des délits de désordre public, d’incitation à la délinquance et des faits d’extrême violence contre des biens, des personnes et des représentants des autorités.

Selon La Havane, ces actions ont été encouragées de l’étranger par la mise en œuvre de stratégies dites de guerre non conventionnelle accompagnées du renforcement des mesures coercitives des États-Unis contre l’île au milieu de la pandémie de Covid-19.

En ce qui concerne les sanctions contre les fonctionnaires, Cuba considère qu’elles font partie de l’escalade agressive lancée par la Maison Blanche.

Le mois dernier, le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez, a qualifié d’agression les restrictions de visa, car il s’agit de « sanctions individuelles fondées sur des allégations mensongères et absolument infondées », et a assuré qu’elles « ne nous font pas plier, mais provoquent uniquement notre rejet le plus ferme ».

peo/oda/avr 

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