lundi 28 octobre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Une ONG israélienne dénonce l’impunité de l’armée dans les territoires occupés

Tel-Aviv, 12 juillet (Prensa Latina) L’ONG israélienne B’Tselem a critiqué aujourd’hui la justice de ce pays pour l’impunité dont jouissent les soldats de Tel-Aviv malgré les nombreux crimes commis contre le peuple palestinien.

Le Centre israélien d’information pour les droits de l’Homme dans les territoires occupés (B’Tselem) a considéré comme une farce l’ouverture d’une enquête sur la mort de Muhammad Assaf, âgé de 34 ans, tué d’une balle dans la poitrine en avril dernier.

Quoi qu’il en soit, qu’une enquête soit ouverte ou non, nous pouvons penser que le résultat final sera le même : « personne ne sera tenu responsable de l’assassinat et la politique de recours à la force létale contre les Palestiniens continuera à être appliquée sans entrave », a déclaré l’organisation sur Twitter.

Selon divers médias et des ONG, au cours du premier semestre de l’année, les soldats israéliens ont tué plus de 60 Palestiniens, dont des femmes, des mineurs et des personnes âgées.

Au début du mois, le Bureau des Nations Unies pour les Droits de l’Homme dans les Territoires occupés a également critiqué la violence des militaires israéliens.

« De nombreux cas vérifiés ont indiqué que les troupes israéliennes ont utilisé la force létale d’une manière qui semble totalement incompatible avec le droit international et les droits de l’Homme », a-t-il alerté.

L’entité a documenté des incidents au cours desquels des soldats ont visé à balles réelles la partie supérieure du corps de personnes dans des situations où celles-ci ne représentaient plus aucune menace et, dans plusieurs cas, elles fuyaient en fait la zone d’affrontement.

Le recours par Israël à la force létale est devenu une pratique répandue dans les territoires occupés, souvent utilisée comme premier recours et non comme dernier recours, a dénoncé ce bureau des Nations Unies. 

peo/acl/rob 

EN CONTINU
notes connexes