Nations Unies, 22 juillet (Prensa Latina) Cuba a appelé à l’ONU à la levée des mesures coercitives unilatérales appliquées contre la Syrie, qui continuent aujourd’hui à avoir un impact négatif sur le redressement de ce pays arabe et ralentissent son développement.
Selon le représentant permanent adjoint du pays caribéen auprès des Nations Unies, Yuri Gala, les États-Unis – tout en se disant préoccupés par la situation humanitaire du peuple syrien – maintiennent à son encontre des mesures criminelles unilatérales qui doivent être éliminées.
C’est ainsi que l’ambassadeur cubain s’est exprimé hier lors d’une réunion de l’Assemblée générale sur le point 124 de son agenda : Renforcement du système des Nations Unies.
Le diplomate a également rejeté toute politisation de l’assistance humanitaire et son utilisation comme instrument de chantage politique.
Toute décision adoptée par le Conseil de sécurité (de l’ONU) sur la situation humanitaire en Syrie doit tenir compte des intérêts et des préoccupations de ce pays, a précisé l’ambassadeur.
Les sanctions et autres mesures coercitives unilatérales, a-t-il ajouté, ralentissent le développement durable de la Syrie et imposent d’énormes souffrances à son peuple.
Cela s’ajoute à l’impact de plus de 10 ans de guerre imposée contre la nation levantine et aux effets des multiples crises mondiales, exacerbés par la pandémie de la Covid-19, a souligné Gala.
À cet égard, il a appelé à favoriser la coopération avec le gouvernement de Damas, qui est le principal responsable devant assurer que l’aide humanitaire parvienne à tous les Syriens, sans les préjugés politiques et la sélectivité qui prévalent actuellement contre cette nation.
Il a par ailleurs insisté sur le fait que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie doivent être pleinement respectées, et a donc demandé la cessation de toute ingérence extérieure.
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