Matanzas, Cuba, 9 août (Prensa Latina) Les autorités cubaines de l’entreprise Aguas Varadero, responsable de l’aqueduc et des services d’assainissement de cette localité, ont démenti aujourd’hui les rumeurs concernant la contamination de l’eau fournie à la population.
Dans un communiqué diffusé par la station de radio Radio 26, dans cette province occidentale de Matanzas, des spécialistes de l’entreprise ont déclaré que les commentaires à ce sujet étaient faux.
Ceux-ci font référence à une contamination présumée des sources d’approvisionnement due à l’incendie du dépôt pétrolier toujours en cours et aux pluies acides provoquées par la fumée résultant de la combustion des hydrocarbures.
Les spécialistes ont expliqué que le champ de puits par lequel est fournisse l’eau aux localités de Varadero et de Santa Marta est considérablement éloigné de la zone de l’incendie.
De plus, les sources d’approvisionnement sont souterraines et l’eau extraite est constamment traitée au chlore et sa qualité est testée à la sortie du centre de distribution.
« Toute situation relative à l’approvisionnement en eau sera immédiatement rapportée par notre entreprise par le biais des médias de masse », précise le communiqué.
La note précise également que l’arrêt temporaire de la Central Thermique Antonio Guiteras n’affecte pas la capacité d’extraction, de conduction et de fourniture d’eau, car l’entreprise dispose de générateurs de secours pour maintenir la vitalité du service.
Vendredi dernier, la foudre a touché l’un des réservoirs de pétrole brut cubain du dépôt pétrolier de Matanzas, provoquant un incendie de grande ampleur.
Les forces combinées du ministère de l’Intérieur, des Forces armées révolutionnaires, de l’entreprise CubaPetróleo et de l’Institut des ressources hydrauliques, ainsi que de spécialistes mexicains et vénézuéliens travaillent à l’extinction de l’incendie, qui, après plus de 72 heures, a déjà atteint trois réservoirs de carburant et commence a affecté un quatrième.
En raison de l’incendie, une colonne de fumée dense se répand dans le ciel de la ville et atteint même d’autres régions de l’ouest du pays, dont notamment la capitale La Havane.
D’après les spécialistes en météorologie, santé et environnement, ce phénomène peut provoquer des pluies contaminées et nocives pour les êtres vivants, de sorte qu’il est recommandé de ne pas s’y exposer.
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