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Haïti commémore le tremblement de terre qui a dévasté le sud du pays il y a un an

Port-au-Prince, 14 août (Prensa Latina) Haïti se souvient aujourd’hui du tremblement de terre de magnitude 7,2 qui a dévasté le sud du pays l’année dernière, faisant plus de 2 000 morts et quelque 130 000 sans-abri.

Ce séisme a été le deuxième plus meurtrier depuis celui de 2010 dans la capitale du pays et, un an plus tard, la situation reste précaire pour les sinistrés, dont certains vivent encore dans des abris temporaires ou des tentes sans avoir accès aux services de base.

Le Premier ministre, Ariel Henry, a reconnu que la tragédie affecte toujours la vie quotidienne des résidents de la région et a assuré que le Gouvernement ne ménage aucun effort ni sacrifice pour venir en aide aux victimes de la catastrophe.

Il a rappelé que les autorités avaient élaboré un plan de récupération et de reconstruction qui respectait les normes d’urbanisation conformément aux objectifs de développement durable.

Selon une évaluation gouvernementale, au moins 850 000 personnes ont été affectées par le tremblement de terre et deux milliards de dollars sont nécessaires pour reconstruire la région.

Lors d’une conférence internationale de collecte de fonds, des pays se sont engagés à verser 600 millions de dollars pour financer la première des quatre années prévues par les autorités pour reconstruire les départements de Nippes, Sud et Grand Anse, les plus touchés par le séisme.

Le mouvement tellurique a eu lieu le 14 août de l’année dernière et a fait près de 13 000 blessés, tandis que 1 250 écoles et 95 centres de santé se sont effondrés ou ont été endommagés, affectant l’éducation de 300 000 enfants et adolescents.

Nombre de ces institutions n’ont toujours pas été reconstruites et la situation a été aggravée par la crise sécuritaire provoquée par les groupes armés qui bloquent les accès entre la capitale et le sud du pays. 

En plus de l’insécurité, la crise politique persiste dans le pays, empêchant la mise en place d’un projet de réhabilitation de la région, tandis qu’Henry reste en poste avec de moins en moins de légitimité et sans parvenir à un véritable accord politique.

peo/oda/Ane

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