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Cuba et le Venezuela visent un record mondial Guinness au rythme de salsa cubaine (casino)

La Havane, 24 août (Prensa Latina) Des danseurs de Cuba et du Venezuela esquissent aujourd’hui un projet commun dans le but de battre le record mondial Guinness avec une rueda de casino géante. La journée de préparation aura lieu le 28 août.

D’après le directeur du groupe Azúcar Negra et responsable de cette initiative sur l’île, Leonel Limonta, cet événement colossal aura lieu dans le Salón Rosado de la Tropical et vise à promouvoir cette danse populaire cubaine et à revendiquer la place du son dans la culture nationale.

Lors d’une conférence de presse, Limonta a informé que l’événement se voulait  un entraînement qui vise de dépasser la barre fixée par l’Espagne en 2019 avec une rueda de 1 291 personnes sous le slogan « Cubaneando por la Candelaria ».

Cuba et le Venezuela vérifieront le pouvoir de convocation du projet « Retomando el Son Bailando Casino » le 27 novembre 2022 et pour cela, dans les deux territoires, des événements casineros sont organisés périodiquement. Ceux-ci sont des outils pour mesurer la portée du genre et l’état des membres du groupe face au grand festival.

La rencontre de dimanche prochain coïncide avec le jour de clôture du Festival de Mambo de La Havane, qui depuis le 24 août invite le public à profiter de la première Convention internationale de musique, danses et traditions populaires, des concerts et des spectacles de diverses manifestations.

D’après le directeur du festival, Arnaldo Rodríguez, cette combinaison des deux initiatives s’inscrit dans la volonté du festival de promouvoir les sonorités de l’île, comptant sur le soutien d’orchestres prestigieux tels qu’Alexander Abreu et Havana D’Primera qui clôturera les spectacles.

Popularisé dans les salles de danse cubaines au milieu du XXe siècle, le casino s’inspire des éléments de base du danzón, du son urbano et du chachachá, tout en y associant des expressions modernes résultant de l’évolution constante de la musique populaire et des besoins de ses praticiens.

Dans le livre Dos siglos de bailes populares de salón cubanos (Deux siècles de danses populaires de salon cubaines), Graciela Chao affirme que ces formes de danse ont apporté les « pas de base, les tours, les paseos, les marques, la caja et de nombreuses figures », tandis que le casino a également adopté les airs des nouvelles sonorités de la scène nationale, comme le songo, la salsa, le son moderne et la timba.

Pour cette raison, des projets tels que celui promu par Limonta visent à encourager la pratique de ce genre et, en même temps, à articuler un mouvement artistique-culturel reliant plusieurs générations.

jcc/ssa/ro/lbl

 
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