La Paz, 26 août (Prensa Latina) Le chef de l’État bolivien, Luis Arce, a remercié vendredi dans un tweet le soutien reçu jeudi par des centaines de milliers de Boliviens lors d’une grande manifestation et d’un rassemblement dans cette ville.
« À chacune et chacun des sœurs et frères qui sont venus de toute la #Bolivie et ont mené la plus grande marche et le plus grand rassemblement jamais vus sur l’historique Plaza Mayor de San Francisco, nous vous remercions pour vos efforts, votre engagement et votre soutien », a écrit le président sur son compte Twitter.
Pour sa part, le journal « Ahora el pueblo » souligne dans son éditorial la réponse des organisations sociales qu’il qualifie d' »unanime face à la conspiration de petits groupes d’opposition violents et racistes ».
Après un appel d’abord des membres du Pacte d’unité et de la Centrale des travailleurs de Bolivie, plus d’une centaine d’organisations de la campagne et des villes ont ensuite rendu publiques leurs déclarations de soutien au gouvernement dirigé par Arce et le vice-président, David Choquehuanca. Cette administration offre aux Boliviens une stabilité économique enviable, profitant non seulement à ceux qui ont voté pour le Mouvement vers le socialisme, mais aussi à chacun des habitants du pays, parmi lesquels des entrepreneurs, des hommes d’affaires, des travailleurs ruraux et urbains.
Dans une période particulièrement difficile, déterminée par des conflits internationaux et les crises du capitalisme, Le journal note que cette stabilité était louée et enviée par de nombreux pays.
L’article ajoute que les électeurs avaient eu raison car ils ont également retrouvé la démocratie, les libertés, l’équité et l’accès à la santé et à l’éducation, la voie à suivre sur des questions comme la pandémie de Covid-19 et ses conséquences dans nombre d’aspects de la vie quotidienne.
« Les personnes qui ont voté pour le gouvernement intérimaire, avec une majorité de plus de 55 % des voix, ne sont pas prêtes à laisser les antipatriotes, les racistes violents et les autres groupes marginalisés venus de l’étranger », avertit le journal.
Selon l’article, ces secteurs visent à inverser tous les progrès réalisés par le peuple bolivien, à piller les caisses du pays, à livrer les ressources naturelles à la voracité transnationale, et « cela ne doit plus jamais se répéter dans notre pays », conclut l’éditorial.
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