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Le président Castillo affirme que des Péruviens corrompus cherchent à lui faire un procès

Lima, 29 août (Prensa Latina) Le président péruvien Pedro Castillo a déclaré aujourd’hui que les corrompus souhaitaient le juger alors qu’il est innocent des accusations soulevées dans les enquêtes du ministère public pour ce crime présumé.

« Quelque chose d’inhabituel se passe au Pérou; les corrompus jugent un innocent pour corruption, les corrompus veulent que nous passions de l’autre côté », a-t-il repliqué lors d’un rassemblement d’agriculteurs à Yarada de los Palos, localité située dans la région de Tacna, près de la frontière avec le Chili.

Il a tenu à appeler à un accord entre le gouvernement et le parlement d’opposition : « si cela avait été réalisé au début de mon administration il y a 13 mois à ce jour,  nous aurions fait d’énormes progrès ». Malgré des obstacles, le chef d’Etat a présenté au législatif 47 projets de loi qui ne sont pas pris en compte.

« Quand il y a une affiche pour demander de l’eau, des égouts et de la santé, je me souviens que c’est le Pérou que nous avons reçu des grands savants de la politique, des magnats, de ceux qui apparaissent tous les jours dans les médias », a-t-il indiqué.

Lors de ce rassemblement, le Premier ministre Anibal Torres a critiqué le fait que le Conseil national de la justice (CNJ), qui nomme et supervise le travail des juges et des procureurs, ait nommé des procureurs. Ceux derniers en moins d’un mois d’enquête, demandent trois ans de détention provisoire.

Il a évoqué les cas de détenus dans des affaires qui impliquent le président, slon le ministère public. Parallèlement, il existe d’autres cas de vol de milliards dont les auteurs sont toujours en liberté et immunisés.

Par ailleurs, il a remis en cause la procureure générale, Patricia Benavides, du fait d’avoir écarté la procureure enquêtant sur sa sœur ayant prétendument libéré un trafiquant de drogue en échange d’un pot-de-vin.

« Le bon sens nous dit qu’une partie du système d’administration de la justice a été prise en charge par les trafiquants de drogue et les corrompus », a estimé Torres.

Il a ajouté que « nous sommes fatigués du fait que les prisons sont remplies de paysans, de pauvres, alors que les riches se baladent librement, méprisent le peuple et nous attaquent à travers leurs médias».

jcc/ssa/acl/mrs

 
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