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Les Argentins solidarisés avec Cristina Fernandez

Buenos Aires, 2 septembre (Prensa Latina) Les organisations sociales et politiques d’Argentine exprimeront aujourd’hui leur solidarité avec la vice-présidente Cristina Fernández, suite à une tentative d’assassinat à son encontre.

Jeudi, vers 21 heures (heure locale), un ressortissant brésilien de 35 ans a pointé une arme à feu sur la tête de Cristina Fernandez, alors qu’elle saluait des personnes participant à une veillée devant son domicile, dans le quartier de Recoleta de la capitale.

Le président Alberto Fernandez l’a décrit comme l’incident le plus grave depuis le rétablissement de la démocratie dans ce pays et a dit que la vice-président « reste en vie car, pour une raison qui n’est pas encore techniquement confirmée, le coup de feu comportant cinq balles, n’est pas parti ».

Lors d’une allocution télévisée, le chef de l’État a condamné l’attentat et déclaré la journée d’aujourd’hui fériée « pour que, dans la paix et l’harmonie, le peuple argentin puisse s’exprimer en défense de la vie, de la démocratie et en solidarité avec notre vice-présidente ».

« Cette attaque mérite la plus forte répudiation de la part de l’ensemble de la société. Nous sommes obligés de rétablir la coexistence brisée par le discours de haine diffusé depuis différents espaces politiques, judiciaires et médiatiques. Nous pouvons être en désaccord, nous pouvons avoir des désaccords profonds, mais dans une société démocratique, la violence n’a pas sa place », a-t-il affirmé.

Selon la chaîne de télévision C5N, le pape a également passé un appel téléphonique à l’ex-présidente, lui exprimant son soutien après la tentative d’assassinat dont elle a été victime.

De leur côté, Le Frente de Todos et le Frente por el Trabajo y la Dignidad Milagro Sala ont appelé à une manifestation à 12h00 à l’intersection de l’Avenida de Mayo et du 9 de Julio, dans cette ville.

Le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, la présidente de l’Association des grands-mères de la Place de Mai, Estela de Carlotto, le Parti communiste, les organisations de défense des droits de l’homme et l’Union des femmes de la Patria Grande, entre autres, ont condamné l’agression à l’encontre l’ancienne présidenté, exigé des enquêtes urgentes et la fin de la violence.

De même, des groupes comme la Confédération générale du travail ont annoncé la préparation des actions de condamnation, les sénateurs et les députés de la nation ayant annoncé qu’ils organiseraient une commission d’enquête et une séance de répudiation.

D’autre part, le Parti justicialiste a exigé une élucidation immédiate de l’incident en exhortant ses membres à rester mobilisés et vigilants.

Dans un communiqué, la Central de Trabajadores de Argentina a proposé une grève nationale active avec mobilisation.

Des agents de la police fédérale ont fait une descente dans une maison du quartier de La Paternal, à Buenos Aires, où vivait l’agresseur, qui a des tatouages simulant le soleil noir et d’autres symboles nazis.

Selon le journal Página 12, M. Sabag est répertorié comme conducteur dans des services de transport de passagers urbains et suburbains, non réguliers.

Sa mère est argentine, il a été arrêté en 2021 pour possession d’une arme non réglementaire (un grand couteau) et fait l’objet de plaintes pour violence sexiste et maltraitance des animaux.

Il a également deux ou trois adresses associées à lui qui peuvent être fausses.

jcc/rgh/gaz

 

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