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Après le plébiscite, le Chili envisage de lancer un nouveau processus constitutionnel

Santiago du Chili, 5 septembre (Prensa Latina) Le président du Chili, Gabriel Boric, rencontrera lundi les chefs des deux chambres du Congrès afin d’initier un nouveau processus constitutionnel, suite au rejet de la proposition de constitution soumise à un référendum dimanche.

Dans un message à la nation, M. Boric a également annoncé des cycles de discussions pour connaître les initiatives des divers arrondissements engagés à faire avancer ce projet.

Le président a fait cette annonce après la publication des résultats du référendum du 4 septembre, à l’issue duquel le texte constitutionnel rédigé par une commission mixte a été rejeté par 61,87 % des électeurs, contre 38,13 % en faveur de l' »Approbation ».

La proposition visait à remplacer la loi fondamentale adoptée en 1980, pendant la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).

Selon  Boric, le peuple n’était pas satisfait du projet présenté par la convention constitutionnelle et l’a donc clairement rejeté dans les urnes.

En allusion à d’éventuels changements au sein de son cabinet,  il a déclaré : « Pour faire face à ces importants défis, il faudra procéder à des ajustements rapides au sein de nos équipes gouvernementales, et cela pour faire face à cette nouvelle période, avec une vigueur renouvelée ». 

Après avoir avéré le triomphe de la négative lors du référendum, les porte-parole du commandement de l’Apruebo ont exhorté l’opposition à respecter son engagement d’avancer dans la rédaction d’une nouvelle constitution.

Ils ont rappelé que le projet soumis au plébiscite ce dimanche s’avérait le produit d’une consultation populaire organisée en 2020, où près de 80 % de la population a voté pour l’élaboration d’une nouvelle constitution.

« Il est important de rechercher un nouveau pacte social,  pas l’impulsion pourtant d’avoir une nouvelle constitution », a précisé le député Vlado Mirosevic.

jcc/acl/car

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