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La police israélienne reçoit des messages de répudiation après le meurtre du journaliste Nidal Agbaria

Tel Aviv, 5 septembre (Prensa Latina) Le journaliste arabo-israélien Nidal Agbaria, connu pour ses dénonciations de la criminalité dont souffre cette communauté, a été assassiné dans le nord du pays, suscitant de nombreuses indignations à l’égard des autorités, a rapporté lundi Channel 7.

La victime, âgée de 44 ans, a été retrouvée hier soir dans sa voiture dans la ville d’Umm al Fahm après avoir été abattue, a indiqué la source.

Agbaria, qui a survécu à une attaque en juin 2021, était le propriétaire du site d’information en langue arabe Bldtna, qui offre une couverture complète de la criminalité et de la violence dans ce secteur de la population, a noté le média.

Channel 7 a attiré l’attention sur le fait que les résidents s’étaient rassemblés sur les lieux de la fusillade et avaient accusé la police et le gouvernement de laisser la vague de criminalité dans le secteur arabe se poursuivre sans contrôle.

« Vous devriez avoir honte de vous (…) Vous venez sur la scène du crime pour prendre des photos, sans rien faire », a déclaré sur place le journaliste Hassan Shaalan du quotidien Yediot Aharanot.

D’autre part, le parti Ta’al, dirigé par le député Ahmad Tibi, s’en est pris à la police, affirmant qu’Agbaria avait fourni des preuves de menaces sur sa vie.

Il y a un an, plus de 50 balles ont été tirées sur sa maison alors qu’il était en compagnie de sa femme et sa fille, bien que les autorités étaient au courant et n’ont rien fait, a rapporté une source du parti au média.

Le groupe de gauche Hadash a également reprouvé l’incompétence des forces armées.

« Ce crime est une tentative de faire taire la voix des Arabes contre la violence et le crime, la police israélienne doit mettre fin à la négligence de cette espace communautaire », a-t-il reproché.

Le Syndicat des journalistes israéliens a par ailleurs appelé les responsables de la sécurité à « agir plus vigoureusement afin d’éradiquer l’épidémie de violence au sein de la société arabe ».

Plus de 50 membres de la communauté arabe ont été tués en Israël depuis le début de l’année.

Les descendants des Palestiniens, qui n’ont pas été expulsés de leurs terres après la création de l’État juif en 1948, représentent aujourd’hui 1,9 million de personnes, soit près de 21 % de la population totale du pays.

jcc/lam/rob

 
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