Santiago du Chili, 12 septembre (Prensa Latina) Soixante-sept pour cent des Chiliens sont d’accord avec l’adoption d’une nouvelle Constitution pour remplacer celle qui est en vigueur depuis 1980, pendant la dictature, selon un sondage rendu publique lundi.
Selon l’étude, menée par le cabinet Cadem, 48 % des personnes consultées préfèrent que le mécanisme de ce processus soit une convention dont la moitié des membres sont élus et le reste des experts.
En revanche, 27 % souhaitent un organe complètement élu par les citoyens, comme ce fut le cas avec le précédent, et 20 % sont favorables à ce que le rôle principal soit confié au Congrès et à des spécialistes nommés par les parlementaires.
Concernant sa composition, 77 personnes sur 100 préconisent le maintien de la parité hommes-femmes.
Le sondage a vu le jour une semaine après que l’option du rejet l’ait emporté sur celle de l’approbation lors du plébiscite sur un projet de constitution. Ceux qui ont voté en faveur du texte ont mis en avant les droits sociaux en matière d’éducation, de santé et de logement, la fin de la constitution du régime d’Augusto Pinochet, le fait d’avoir la première Magna Carta féministe et écologiste et un système de retraite public, entre autres raisons.
Ses détracteurs considèrent que le processus avait déchaîné de la méfiance et s’était opposé à la plurinationalité et aux autonomies autochtones.
L’enquête de Cadem a également montré que l’approbation de l’administration du président Gabriel Boric après le référendum avait chuté de cinq points de pourcentage à cinq points de pourcentage à 33.
Le sondage d’opinion a été réalisé par téléphone auprès de 704 personnes âgées de plus de 18 ans dans toutes les régions du pays, entre le 7 et le 9 septembre.
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