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Une femme assumera la Cour suprême du Brésil pour la troisième fois

Brasilia, 12 septembre (Prensa Latina) La ministre Rosa Weber devient lundi la troisième femme à assumer la présidence de la Cour fédérale suprême (STF, en espagnol) du Brésil, poste qu’elle occupera jusqu’en octobre 2023.

Weber, qui sera également en charge du Conseil national de la justice, l’organisme de contrôle administratif des tribunaux du pays, dirigera la cour après Ellen Gracie, qu’elle a remplacée en tant que membre du tribunal, et de Carmen Lucia.

Une fois de plus, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, candidat électoral du Parti des travailleurs, et le leader d’extrême droite Jair Bolsonaro, candidat du Parti libéral en quête de réélection, pourraient coïncider lors d’une cérémonie, puisqu’ils ont été invités.

En août, Lula et Bolsonaro se sont rencontrés pour la première fois lors de l’investiture du ministre Alexandre de Moraes au Tribunal supérieur électoral, où ils se sont retrouvés face à face, mais ne se sont pas salués et se sont évités en permanence.

Chez les juristes également, il va de soi que  Weber maintiendra une position formelle et discrète, à l’opposé des controverses, des articulations politiques et des déclarations publiques, surtout en période de tension avec le pouvoir exécutif, sous la présidence de l’ex-militaire.

Les médias, tels que CNN Brésil, ont rapporté que certains ministres s’attendent à ce que son administration parvienne à soustraire le STF aux feux de la rampe et aux conflits avec d’autres institutions. Dans le domaine politique, il doit libérer l’agenda et marquer le procès des actions de l’opposition qui cherchent à renverser la grâce accordée par Bolsonaro au député Daniel Silveira, graciant la peine de huit ans et neuf mois de prison imposée par la Cour suprême pour insultes et menaces envers des ministres.

La députée répond actuellement au processus par des amendes imposées par le juge De Moraes, le juge en charge de son affaire pénale.

D’autre part, Bolsonaro fait l’objet de plusieurs enquêtes de la part de l’instance supérieure, notamment sa déclaration sur le vaccin anti-Covid-19 et le risque de contracter le VIH/SIDA.

L’enquête a été ouverte à la fin de l’année dernière par M. De Moraes, à la demande de la commission d’enquête parlementaire du Sénat sur la maladie.

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