Varsovie, 21 septembre (Prensa Latina) Les accusations de corruption portées par la Commission européenne (CE) contre la Hongrie sont des arguments artificiels, motivés par l’intérêt de changer le gouvernement dans ce pays, a déclaré hier le vice-ministre polonais des Affaires étrangères Piotr Wawrzyk.
Il y a des pays qui ont de très sérieux problèmes de corruption dans l’utilisation des fonds de l’Union européenne (UE), ce que la CE elle-même souligne dans ses rapports, mais pour une certaine raison elle ne prend aucune mesure à leur encontre, a signalé Wawrzyk.
Selon le haut fonctionnaire, la commission n’apprécie pas certains gouvernements, parce qu’ils ne partagent pas les points de vue de la majorité du soi-disant courant principale européen, et elle utilise donc diverses manœuvres légales pour punir ces pays.
Wawrzyk a ainsi critiqué la proposition de la CE, faite au Conseil de l’Europe, de geler le versement de 7,5 milliards d’euros précédemment alloués par l’UE à la Hongrie, et ce en raison d’allégations présumées de corruption.
Récemment, la CE a déclaré, dans un communiqué, que le refus de verser ce montant est justifié par la garantie de la protection du budget et des intérêts financiers de l’UE contre les violations de l’État de droit par la Hongrie.
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