jeudi 26 décembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le ministre des Affaires étrangères cubain présent à l’ONU

Nations Unies, 21 septembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères de Cuba, Bruno Rodriguez, a notamment exigé aujourd’hui à New York la fin du blocus économique, commercial et financier imposé il y a plus de six décennies par les États-Unis. 

Sur son compte du réseau social Twitter, le ministre a exigé que le haut représentant de la Maison Blanche, Joe Biden, respecte les revendications de la plus grande des Antilles à l’Organisation des Nations Unies (ONU) concernant la souveraineté et l’intégrité des territoires.

Cette demande, a déclaré le chef de la diplomatie insulaire, comprend l’autonomie des petits États, la liberté de navigation et le respect des différences politiques, et a par ailleurs remercié les plus de 80 membres du Congrès colombien qui ont exigé que Cuba soit sortie de la liste unilatérale de Washington des pays parrainant prétendument le terrorisme.

Les parlementaires de la nation sud-américaine ont adressé leur requête à la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris et à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et ils ont reconnu les multiples conséquences de cette décision unilatérale conçue par Washington contre le peuple et le gouvernement de l’île.

Selon eux, Cuba a toujours manifesté son engagement en faveur de la paix en Colombie et ils ont souligné son rôle important dans les accords prévus entre le gouvernement du nouveau chef d’État colombien, Gustavo Petro, et l’Armée de libération nationale (ELN). 

Souscrite à Bogota, la missive reconnaît en outre la région de l’Amérique latine et des Caraïbes comme espace naturel d’intégration économique et politique, avec des liens historiques communs et une appartenance géographique, d’où l’importance d’utiliser des espaces et des mécanismes en faveur de l’unité régionale.

Les signataires se déclarent préoccupés par le fait qu’un pays garant des accords de paix pendant des années soit qualifié de parrain du terrorisme, sous des prétextes insoutenables et avec des conséquences négatives, dont notamment l’impossibilité de financement sur le marché mondial.

peo/ro/dgh

EN CONTINU
notes connexes