Genève, 22 septembre (Prensa Latina) Le délégué syrien auprès des bureaux de l’ONU à Genève, Hossam El Din Ala, a indiqué jeudi qu’il n’existait aucune base morale ou juridique pour justifier l’imposition de mesures coercitives unilatérales contre certains pays.
« Imposer des mesures punitives à l’encontre de près de 20 % des États membres des Nations unies- faute du consentement du Conseil de sécurité-, sape les fondements sur lesquels le système multilatéral international a été construit », a déclaré le diplomate lors d’une réunion du groupe des États (13 pays) aux vues similaires.
« Ces mesures unilatérales sont incompatibles avec le droit international et la Charte des Nations unies. Elles aggravent les conditions de vie au sein de pays ciblés et transgressent systématiquement les droits de l’homme », a ajouté Ala.
Il a exigé par ailleurs la levée immédiate et inconditionnelle de ces mesures et a dénoncé leurs effets désastreux assimilables à un crime contre l’humanité.
En outre, Ala a dit que le fait d’empêcher les organismes des Nations unies et les organisations humanitaires de transférer des fonds pour financer leurs activités dans les pays sanctionnés entravait l’acheminement de l’aide, y compris des équipements médicaux vitaux.
« Les prétendues « exemptions humanitaires » n’existent pas en réalité et ne sont rien d’autre que de fausses affirmations pour couvrir l’immoralité des mesures coercitives unilatérales et tromper l’opinion publique mondiale », a souligné l’ambassadeur syrien.
Le groupe des États aux vues similaires comprend la Syrie, Cuba, la Russie, la Chine, l’Iran, le Venezuela, la République populaire démocratique de Corée, le Belarus, la Bolivie, le Cambodge, le Nicaragua, le Sri Lanka et le Zimbabwe.
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