La Havane, 23 septembre (Prensa Latina) Relever aujourd’hui le défi de tenir un référendum sur le Code des Familles dans des conditions difficiles pour Cuba naît de la conviction que nous allons surmonter cette situation, a déclaré le président Miguel Diaz-Canel.
Son discours faisait allusion aux difficultés rencontrées par la nation caribéenne en matière d’approvisionnement en électricité, au manque de médicaments et de fournitures médicales, de nourriture et d’autres ressources, ce qui provoque un malaise au sein de la population.
Toutefois, le chef de l’État s’est dit confiant que le pays sortirait de la situation et que des temps meilleurs viendraient.
« Dans ces moments difficiles que nous vivons à Cuba, organiser un référendum populaire, alors que dans la plupart des pays du monde ces lois sont adoptées par les parlements sans autre forme de procès, est un défi, audacieux et démocratique », a estimé le président de la Communauté hébraïque cubaine, Jacob Hernandez.
Il a commenté que les trois synagogues qui existent à La Havane avaient participé aux consultations spécialisées menées afin de créer une entité juridique, et dans ces espaces, elles ne sont pas entrées en conflit avec les articles de la législation.
Il a expliqué en plus que sa communauté religieuse se conformait aux préceptes de leurs doctrines, et le type de famille qu’ils souhaitent est décrit dans le texte concerné. « Quant au reste, nous respectons le libre arbitre des personnes ».
Hernandez a rappelé que le peuple hébreu avait connu l’exclusion et la persécution, et même l’extermination. C’est l’une des raisons pour lesquelles il soutient la nouvelle législation et aussi parce que la société cubaine vieillit et que cet ensemble de lois va aider les personnes âgées à être socialement responsables.
Diaz-Canel a souligné que l’une des choses sur lesquelles il faut insister est que, même si certains ont interprété le code comme leur étant préjudiciable, les limitant ou leur imposant un type de famille, ses postulats n’enlèvent en réalité d’espace à personne, mais incluent d’autres modèles familiaux qui n’étaient pas protégés auparavant.
Par ailleurs, le corps juridique avait été construit par tous et comprend « la diversité des expériences auxquelles nous sommes redevables sur le plan social ».
« La nouvelle norme juridique ne nie pas leurs droits, mais protège tous les types de familles qui existent. Elle n’impose pas, elle ne force pas un type particulier de famille, elle reconnaît toutes celles qui existent. »
jcc/jha/kmg