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Le Mexique lance un appel fort à l’ONU pour la paix en Ukraine et dans le monde

Nations Unies, 23 septembre (Prensa Latina) Le Mexique a lancé jeudi un appel énergique à tous les États membres des Nations Unies à travailler ensemble pour parvenir à la paix en Ukraine et dans le monde.

Le ministre des affaires étrangères, Marcelo Ebrard, dernier intervenant de la neuvième Assemblée générale des Nations unies, a présenté la proposition du président Andrés Manuel Lopez Obrador de créer une commission à ces fins, composée du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, du premier ministre indien, Narendra Modi, et du pape François.

Au moment où il semblait que l’on allait se remettre des graves effets de Covid-19, la guerre en Ukraine est apparue sous le risque d’un accident nucléaire et ses conséquences catastrophiques, a-t-il averti.

Outre le coût élevé en vies humaines et les effets sur des millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et de réfugiés dans d’autres pays, la guerre en Ukraine a eu une portée négative sur la disponibilité de la nourriture et du carburant dans le monde entier.

Par rapport à l’inefficacité de l’ONU dans la résolution du conflit et son inertie,  Ebrard l’a reprouvé et a dit que, pour ces raisons, Lopez Obrador proposait qu’un Caucus des chefs d’État et de gouvernement encourageait et favorisait les mesures de confiance entre la Fédération de Russie et l’Ukraine.

La mission consiste à créer, dans les meilleurs délais, les conditions permettant de rapprocher les parties aux mécanismes de règlement pacifique des différends prévus par la Charte des Nations unies.

Il a révélé que la proposition avait été partagée avec le Secrétaire général et les parties concernées, ainsi qu’avec les délégations de l’Inde et du Saint-Siège, afin qu’elles puissent la diriger.

Il a déclaré que le Mexique poursuivrait les consultations nécessaires dans le seul but de contribuer au soutien le plus large possible aux efforts et aux bons offices du Caucus, dont nous espérons que la formation aura le soutien des États membres de l’ONU.

Il a rappelé qu’en près de deux ans en tant que membre élu du Conseil de sécurité, le Mexique a cherché à s’attaquer aux causes structurelles des conflits et à promouvoir la diplomatie préventive en tant qu’élément central du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Il a reproché la paralysie du Conseil de sécurité due à l’abus du droit de veto par certains de ses membres permanents, et même au cours de cette Assemblée, deux d’entre eux ont explicitement parlé de la nécessité de limiter son utilisation à des situations vraiment exceptionnelles.

Dans cette veine, le Mexique et la France ont continué à plaider pour que les membres permanents s’abstiennent de recourir au veto dans les situations d’atrocités de masse.

« Nous invitons les États qui ne l’ont pas encore fait à rejoindre cette initiative qui est déjà soutenue par 106 États ».

D’autre part, le Mexique et 83 autres États font pression en faveur d’un mécanisme de responsabilisation selon lequel, chaque fois qu’un veto est enregistré au Conseil, l’Assemblée générale se réunira rapidement pour discuter de la question et invitera l’auteur du veto à expliquer sa position.

C’est maintenant à nous de décider si nous voulons prendre les mesures qui s’imposent pour éviter que le système ne soit encore plus paralysé face à une souffrance humaine massive.

Les armes nucléaires continuent de représenter la pire menace pour la survie même de l’humanité, a averti le ministre mexicain des affaires étrangères.

jcc/ssa/jha/lma

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