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Une nouvelle ville des États-Unis appelle à la fin du blocus imposé à Cuba

Washington, 24 septembre (Prensa Latina) La mairie de la ville de Somerville, dans le Massachusetts, a exhorté le Congrès des États-Unis à lever des aspects du blocus imposé à Cuba, une revendication soutenue par d’autres villes nord-américaines. 

Dans une résolution récente, le Conseil municipal note que depuis plus de 60 ans, Washington impose un blocus économique, commercial et financier à l’île, ce qui cause des difficultés quotidiennes au peuple cubain et punit tous les pays liés à la nation caribéenne.

Le document souligne que la mesure coercitive crée des pénuries de nourriture, de médicaments, de fournitures de base, et empêche même La Havane d’obtenir des équipements vitaux.

Outre les dommages économiques considérables, le blocus a également « un impact négatif sur les droits sociaux, politiques et juridiques des Cubains », souligne le texte.

De même, il mentionne les reculs préjudiciables dans les liens entre les deux pays sous l’administration du républicain Donald Trump (2017-2021), tout en plaidant pour la suppression de Cuba de la liste unilatérale de Washington des États parrainant prétendument le terrorisme, héritage de la gestion de l’ancien mandataire.

La résolution appelle également le président Joe Biden à lever les restrictions imposées aux déplacements des étasuniens à Cuba et des citoyens de l’île aux États-Unis.

Dans le même temps, Somerville soutient les efforts en cours et à venir de l’Université de Tufts et de l’industrie locale dans la recherche de collaborations et d’échanges avec leurs homologues cubains.

Selon José Oro, membre du conseil d’administration du Mouvement mondial anti-blocus (NEMO), des groupes de solidarité, des pacifistes, des militants contre le racisme et des défenseurs de l’environnement ont contribué à la signature de la résolution.

La ville de Willimantic, dans le Connecticut, a récemment adopté un document exigeant également l’élimination des mesures coercitives contre l’île.

Ces demandes s’ajoutent à celles de villes comme Hartford, New Haven et Boston, qui réclament également la levée des restrictions au commerce et aux déplacements entre les deux pays.

De l’avis du mouvement NEMO, les résolutions adoptées dans différents territoires nord-américains constituent un pas très important vers la fin de cette politique hostile qui, pendant plus de six décennies, n’a eu que des impacts négatifs sur les deux peuples.

peo/acl/cgc

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