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La Palestine dénonce l’éventuel déménagement de l’ambassade britannique à Jérusalem

Ramallah, 3 octobre (Prensa Latina) Le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a vilipendé lundi l’annonce de son homologue britannique, Liz Truss, d’évaluer le transfert de la mission diplomatique de son pays en Israël à Jérusalem, après avoir rappelé le passé colonialiste de Londres.

Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet sur place, le chef du gouvernement a souligné que le statut juridique, politique et religieux de Jérusalem n’était pas susceptible d’être modifié.

Toute action de ce type serait considérée comme une violation flagrante du droit international et de la responsabilité historique de la Grande-Bretagne.

À cet égard, il a rappelé qu’en 1917, le gouvernement britannique a présenté « l’infâme et illégale déclaration Balfour », qui annonçait officiellement le soutien de Londres à la création d’un État juif en Palestine, alors occupée par ce pays européen.

Ce document était et reste responsable de la tragédie du peuple palestinien, a dit Shtayyeh.

À la fin du mois dernier, l’ambassadeur palestinien au Royaume-Uni, Husam Zomlot, a qualifié la décision de Mme. Truss d’immorale, d’illégale et d’irresponsable.

En 2018, le président de l’époque, Donald Trump, a déplacé l’ambassade des  Etats-Unis de Tel Aviv vers la « ville sainte », une décision qui a suscité la colère des Palestiniens et des nations musulmanes, mais qui a été maintenue par son successeur Joe Biden.

Depuis lors, certains pays ont emboîté le pas au gouvernement nord-américain, bien que l’écrasante majorité de la communauté internationale maintienne ses missions à Tel Aviv et considère Jérusalem-Est comme la capitale de la future Palestine.

jcc/mv/rob

 
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