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Appel aux partisans d’Assange à encercler le Parlement britannique

Londres, 5 octobre (Prensa Latina) La Campagne contre l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis a renouvelé mercredi son appel aux partisans du fondateur de WikiLeaks à encercler le Parlement britannique samedi pour exiger sa libération.

Selon les organisateurs de la manifestation, environ quatre mille personnes ont déjà répondu à l’appel divulgué sur les réseaux sociaux et dont différentes personnalités du monde entier se font l’écho.

« Nous avons besoin de votre aide pour participer à cette énorme manifestation de soutien à Julian Assange et à la liberté de la presse », indique l’appel à former une chaîne humaine autour du Palais de Westminster, au coeur de Londres.

Dans une vidéo diffusée par WikiLeaks, le cinéaste étasunien Oliver Stone a exhorté tous les habitants de Londres à prendre samedi quelques heures de leur temps pour défendre un homme qui, selon lui, a tout donné pour ses principes.

« Julian Assange est un être humain extraordinaire qui pense et agit selon sa conscience. Tous ceux d’entre nous qui se soucient de la liberté et du droit à la dissidence devraient exprimer leur honte et leur colère à l’égard des pays bellicistes qui préfèrent cacher les crimes de guerre et persécuter le messager », a-t-il déclaré.

Le rappeur britannique Lowkey a dit que le journaliste australien que les États-Unis voulaient juger pour avoir révélé dans WikiLeaks les meurtres commis par les troupes nord-américaines en Irak et en Afghanistan et d’autres secrets de la diplomatie de Washington, « est un héros du mouvement international pour la paix ».

Assange est détenu dans une prison britannique de haute sécurité depuis son arrestation à l’ambassade d’Équateur à Londres en avril 2019 dans l’attente d’une décision de la justice britannique sur un appel de ses avocats contre un ordre d’extradition émis en juillet dernier par Priti Patel, alors ministre de l’Intérieur.

S’il est extradé vers les États-Unis, le journaliste australien risque jusqu’à 175 ans de prison pour 17 chefs d’accusation de violations présumées de la loi étasunienne sur l’espionnage.

jcc/mv/nm

 
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