Damas, 26 octobre (Prensa Latina) L’amélioration de la situation humanitaire en Syrie exige que les pays occidentaux cessent de politiser le travail humanitaire ou d’y mettre des obstacles, a déclaré mercredi le délégué syrien aux Nations unies, Bassam Sabbagh.
Il est nécessaire de soutenir les projets de redressement rapide, de lever les mesures économiques coercitives, de mettre fin à la présence étrangère illégale, de cesser de soutenir le terrorisme et les milices séparatistes et de piller les richesses nationales, a-t-il déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation dans le pays du Levant.
Sabbagh a précisé que toutes les résolutions des Nations unies relatives à la Syrie soulignaient le principe du respect de sa souveraineté, de son unité et de son intégrité territoriale. Cela devrait s’appliquer à toute approche de la situation politique ou humanitaire.
D’autre part, le délégué syrien a expliqué que son pays était l’un des plus stables et prospères de la région, et qu’il avait atteint l’autosuffisance alimentaire, mais que la guerre imposée depuis 2011 a changé cette situation et provoqué une crise humanitaire qu’il ne faut pas sous-estimer.
« Il a dénoncé que le blocus imposé par les Etats-Unis et les pays occidentaux exacerbe les souffrances humaines du peuple syrien. C’est pourquoi il est urgent de le lever immédiatement », a-t-il souligné.
Le représentant de Damas a fait référence dans son discours au pillage du blé, du coton et de l’huile syriens par les forces nord-américaines dans la région nord-est d’al-Jazirah.
Les pertes directes et indirectes de 2011 au milieu de cette année dues à l’occupation et au pillage étasuniens se sont élevées à 107 milliards de dollars, a dénoncé le diplomate.
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