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Les pressions des États-Unis affectent l’agriculture cubaine

La Havane, 27 octobre (Prensa Latina) Les pressions des États-Unis contre Cuba (par le blocus économique, commercial et financier) ont affecté l’agriculture cubaine pour plus de 270 millions de dollars sur la période 2021-2022, a indiqué aujourd’hui un rapport de presse.  

Le quotidien Granma a ajouté jeudi que ce chiffre témoigne du maintien et, à certains égards, de la recrudescence de cette politique génocidaire.

Ce média s’appuie sur un rapport du Ministère de l’Agriculture (Minag) de cette nation caribéenne qui comprend la période allant du 1er août 2021 au 28 février 2022.

Durant celle-ci, insiste le média, les dommages financiers au système de l’agriculture cubaine, causés par le blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis, se sont élevés à 270 millions 852 mille 548 dollars.

Ce chiffre souligne l’intensification de cette politique, qui entraîne des millions de pertes, en général, pour tous les secteurs de l’île, y compris le Minag, l’un des organismes les plus influents et les plus importants pour sa mission de garantir et de satisfaire les besoins alimentaires de la population.

Sur les sept groupes d’entreprises qui composent le Minag, Tabacuba, chargé de la gestion globale de l’activité du tabac, a subi les pertes les plus importantes, pour une valeur de 211 millions 866 mille 500 dollars, suivi par le groupe agroforestier et l’entreprise logistique du Minag.

Granma a rappelé que lors d’une récente conférence de presse, les responsables de l’agriculture cubaine ont dénoncé le fait que les 243 mesures imposées par l’administration de l’ancien président nord-américain Donald Trump restent en vigueur et n’ont pas été révoquées par le gouvernement actuel des États-Unis.

Cette guerre économique a des effets négatifs sur le système des entreprises, les coopératives agricoles et les producteurs individuels et, par conséquent, sur la production de denrées alimentaires, de légumes, de céréales et d’autres produits.

Ils ont également fait état de pertes de revenus dues à la non exportation de biens et de services, à la délocalisation géographique du commerce d’importation et aux pertes de production, conclut le quotidien.

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