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Lula da Silva affirme que la victoire électorale est celle du peuple brésilien et de la démocratie

Brasilia, 31 octobre (Prensa Latina) Le président élu du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a réaffirmé que sa victoire dans les urnes était adressée au peuple et à la démocratie et que c’était aujourd’hui la victoire la plus consacrée dans la défaite de l’autoritarisme et du fascisme.

« Ce n’est pas ma victoire, ce n’est pas seulement une victoire du PT (Parti des travailleurs), c’est une victoire de toutes les femmes et de tous les hommes qui aiment la démocratie », a dit Lula dans une avenue Paulista (Sao Paulo) bondée, où des cris de liberté ont été entendus, au milieu d’un arc-en-ciel de drapeaux et de slogans criés jusqu’au petit matin lundi.

De sa voix très rauque et presque étouffée par les discours successifs des derniers jours de la campagne, l’ancien syndicaliste a rappelé que celui-ci s’avérait de même le succès de ceux qui ont « résolu de libérer le Brésil de l’autoritarisme ».

Il a avéré que la tâche la plus essentielle serait « de faire en sorte que chaque enfant, chaque femme, chaque adolescent, chaque homme puisse chaque jour prendre un café, un déjeuner et un dîner contenant les calories et les protéines nécessaires ».

Il s’est dit « à moitié préoccupé » par le fait qu’il n’avait aucune confirmation que le gouvernement intérimaire faciliterait le transfert du pouvoir. Le président élu réunit grosso modo un cabinet de transition et s’appuie sur la collaboration du cabinet sortant pour entamer le nouveau mandat.

Lula a également déclaré qu’il était « très excité parce que c’était la guerre la plus difficile que j’ai affrontée », faisant référence aux attaques contre lui et aux fake news lors de la campagne électorale.

Il a souligné qu’il gouvernerait pour tout le monde. « J’ai été élu pour gouverner 215 millions de Brésiliens (…) sans regarder si la personne est de droite ou de gauche ».

Aux côtés du leader progressiste, le président du PT, Gleisi Hoffmann, a affirmé que « comme l’a dit le président Lula, il n’y a plus qu’un seul Brésil ».

Les deux hommes politiques ont contesté le second tour de scrutin après avoir échoué à obtenir la majorité absolue des voix au premier tour du 2 octobre, c’est-à-dire, plus de la moitié des votes valides (à l’exclusion des bulletins blancs et nuls), comme l’exige la législation nationale pour être élu.

Selon les médias, les alliés de l’ancien président ont déclaré qu’ils n’avaient pas pu parler au président depuis sa défaite face à Lula et qu’on savait pas encore s’il l’appellerait pour le saluer de sa victoire. Des proches de l’ancien capitaine de l’armée disent avoir essayé de lui parler, mais on leur a répondu que le leader d’extrême droite était allé se coucher après avoir appris le résultat du scrutin.

En revanche, des dirigeants du monde entier ont félicité ce lundi le nouveau chef d’État brésilien pour avoiir remporter les élections présidentielles. 

Le président chinois Xi Jinping a adressé ses félicitations au dirigeant de gauche et du Brésil de 2003 à 2010 au nom du Parti des travailleurs (PT) et s’est dit prêt à travailler ensemble pour une coopération renforcée. Outre le dignitaire, le ministère chinois des affaires étrangères a salué la victoire de l’homme politique et lui a souhaité de réussir dans sa nouvelle administration à la tête du géant pays sud-américain.

De son côté, le président argentin Alberto Fernandez, affirmant que la victoire du Brésil ouvrirait une nouvelle étape dans l’histoire de l’Amérique latine, est parti aujourd’hui pour Sao Paulo pour rencontrer le président élu, selon le Secrétariat de la communication et de la presse. 

Par ailleurs, le premier ministre conservateur britannique, Rishi Sunak, et le chef du parti travailliste de l’opposition, Keir Starmer, ont félicité Luiz Inácio Lula da Silva. Parmi les questions importantes mentionnées par le dirigeant britannique figurent la croissance de l’économie mondiale, la protection des ressources naturelles et la promotion des valeurs démocratiques.

En surplus, de l’avis des analystes, l’accueil immédiat par le leader du groupe politique ultranationaliste Frères d’Italie (FdI), la Première ministre italienne Giorgia Meloni, du triomphe électoral du leader du Parti des travailleurs brésilien (PT) de gauche est significative, selon le journal Il Messaggero de lundi.

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