La Havane, 1er novembre (Prensa Latina) La santé publique de l’île continue aujourd’hui d’être fortement affectée par le blocus des États-Unis contre Cuba, qui, au cours des sept premiers mois de 2021 seulement, a causé des pertes de plus de 113 millions de dollars au secteur.
C’est ce que reflète le rapport dans lequel la levée de cette politique de Washington envers l’île est exigée, et que Cuba présentera dans les prochains jours devant l’Assemblée générale des Nations Unies pour la trentième fois.
Dans le cas de ce secteur sensible, les principaux dommages sont dus à l’impossibilité d’acquérir de la technologie médicale en provenance des États-Unis ou avec plus de 10 % de composants provenant de ce pays.
Ainsi, les médicaments, les équipements, les dispositifs médicaux, les réactifs et d’autres fournitures utilisés dans les soins de santé à Cuba doivent être acquéris sur des marchés très éloignés et à de nombreuses reprises auprès d’intermédiaires, ce qui augmente considérablement les prix.
Les autorités de la nation caribéenne ont dénoncé à plusieurs reprises que cette guerre économique ne respecte pas le droit à la vie et à la santé des Cubains.
Cela a été brutalement mis en évidence en pleine pandémie de Covid-19, qui a été utilisée de manière opportuniste par le gouvernement des États-Unis pour renforcer encore plus le siège contre l’île, malgré les conséquences que cela pourrait avoir sur la vie de milliers de personnes.
Le pays a dû faire face à la pénurie de médicaments et de matériel médical, notamment les approvisionnements d’oxygène et les ventilateurs pulmonaires indispensables pour soigner les patients atteints de Covid-19, ainsi que les matériels de protection, les pièces de rechange, le carburant, l’électricité et de nombreuses autres ressources essentielles au fonctionnement du système de santé.
Selon ce que souligne le rapport, au milieu de la pandémie, le gouvernement de Joe Biden a ordonné un examen de l’impact des mesures coercitives unilatérales qui limitaient la capacité des États à faire face à la pandémie, mais Cuba a été exclu de ce processus et les mesures à son encontre sont restées en vigueur.
En 2020, pour faire face à la pandémie, Cuba a investi 102 millions de dollars, non prévus dans son budget, pour acheter des réactifs, du matériel médical, des moyens de protection, du matériel jetable et des médicaments, et 82 millions supplémentaires au premier semestre 2021.
Mais pour ce faire, l’île a dû surmonter d’innombrables obstacles pour accéder aux fournisseurs, éviter les obstacles aux opérations bancaires, accepter des prix élevés et faire face à d’autres inconvénients dérivés du blocus, y compris la persécution des transactions financières à travers le monde, qui affecte le développement normal du commerce sur l’île.
Avec un énorme effort, les scientifiques cubains ont réussi à développer cinq candidats vaccins contre la maladie, dont trois ont été acceptés par l’Autorité de réglementation des médicaments, des équipements et des dispositifs médicaux de la République de Cuba pour une utilisation d’urgence (Abdala, Soberana 02 et Soberana Plus) .
Grâce à cela, Cuba est devenu le premier pays d’Amérique latine et des Caraïbes à avoir ses propres vaccins, et aussi le premier au monde à mener une campagne de vaccination massive contre la Covid-19 chez les enfants âgés de 2 à 18 ans, succès obtenus malgré les énormes obstacles imposés par Washington.
Contrairement à cette politique nord-américaine, Cuba a accru son soutien à la lutte contre la Covid-19 en envoyant quelque 5 000 médecins dans plus de 40 pays qui ont demandé de l’aide, un exemple qui s’est transformé en une vaste solidarité internationale envers l’île de gouvernements et d’organisations de solidarité et d’associations de cubains à l’étranger.
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