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Le sommet arabe soutient la position saoudienne et l’appel palestinien

Alger, 3 novembre  (Prensa Latina) Le Sommet arabe a soutenu la décision saoudienne d’adhérer à la réduction de sa production pétrolière dans le cadre de l’OPEP+, autant que la demande palestinienne de candidature en qualité de membre à part entière de l’ONU.

Le 31e conclave de la quatrième Ligue des États arabes (LEA), qui se tient dans la capitale depuis 1973, a approuvé la décision du royaume saoudien de réduire de deux millions de barils de brut la production quotidienne des membres du groupe.

La position saoudienne a suscité la colère du gouvernement étasunien, alors que refusée par Riyad qui a mis en valeur la nécessité de mettre en balance le marché mondial des carburants.

Dans son discours lors de la session finale du sommet ce mercredi le président palestinien Mahmoud Abbas a prié instamment pour le soutien des membres de l’organisme régional concernant le renseignement au sujet du génocide israélien en Cisjordanie et à Gaza.

La demande du président intervient dans un contexte d’augmentation substantielle du nombre de décès de Palestiniens aux mains des troupes de Tel Aviv et d’Israéliens transplantés en Cisjordanie par la puissance occupante en violation des accords internationaux en vigueur et contraignants même pour les pays non signataires.

Nous espérons votre soutien (…) pour former un comité arabe afin de dénoncer les violations de l’entité sioniste (…) pour obtenir une adhésion pleine et entière à l’ONU et pour organiser une conférence internationale sur la paix et la protection internationale de notre peuple, a déclaré le chef de l’État.

Il a également dénoncé « le silence international alors que l’entité sioniste continue de pratiquer des violations contre notre peuple sans défense et nos terres usurpées », faisant référence à l’expulsion des Palestiniens de leurs maisons ancestrales pour construire des colonies paramilitaires.

En novembre 2012, la Palestine a été reconnue comme pays observateur non membre de l’ONU, un statut qui lui permet d’adhérer au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et à d’autres traités internationaux de droit humanitaire et des droits de l’homme.

Parmi ces accords figure la Convention de Genève, qui interdit l’installation manu militari de populations dans les territoires occupés et qui est contraignante même pour les États non signataires, dont Israël et les États-Unis.

Le sommet a également soutenu les efforts visant à mettre fin à la crise en Libye « par une solution interarabe » et a appelé à « un effort conjoint des États membres pour mettre fin aux combats en Syrie ».

jcc/mv/msl

 
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