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Le monde sur la voie de l’enfer climatique

Sharm El Sheikh, Égypte, 7 novembre (Prensa Latina) Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a estimé aujourd’hui que « le monde est sur la voie de l’enfer climatique avec un pied sur l’accélérateur ».

« Notre planète se rapproche rapidement d’un point de basculement qui rendra le chaos climatique irréversible »,  a affirmé Antonio Guterres dans le cadre de la 27e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), ouverte dimanche dans cette ville égyptienne.

« L’humanité a un choix à faire : coopérer ou périr », a averti le chef de l’organisme international.

Face à cette situation, il a appelé à un pacte historique entre les économies développées et émergentes, envisageant de limiter l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius, d’accélérer l’acheminement des fonds des premières vers les secondes et la transition énergétique.

« Il est inacceptable de mettre les questions climatiques au bas de nos priorités », a-t-il insisté. Il a appelé la communauté internationale, notamment les pays les plus développées, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à relancer l’utilisation de sources d’énergie renouvelables.

La 27e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) a ouvert ses portes sur un accord visant à discuter du financement des pertes et dommages provoqués par le changement climatique dans les pays en développement.

Malgré l’esprit d’optimisme, presque personne pense que les négociations, du moins à court terme, aboutiront en raison des crises géopolitiques, énergétiques et économiques mondiales qui ont rendu les puissances mondiales plus réticentes à verser davantage d’argent.

En outre, deux autres points clés de la réunion, qui s’achèvera le 18, sont le respect des objectifs non-atteints de financement pour les pays disposant de moins de ressources et la réduction des émissions de gaz polluant.

Dans un rapport présenté lors du sommet sur le climat,  l’OMM note que les vagues de chaleur extrême, la sécheresse et les inondations ont touché des millions de personnes et coûté des milliards de dollars cette année.

De même, la température moyenne mondiale actuelle est estimée à environ 1,15 degré au-dessus de la moyenne préindustrielle de 1850-1900.

Parallèlement, « la chaleur des océans a atteint des niveaux records en 2021 (dernière année évaluée) ». L’année 2022 a été désastreuse d’ailleurs du fait de la fonte des glaciers.

En plus, les Alpes européennes ont enregistré des pertes de masse record, une situation que connaît également le Groenland, où il a plu pour la première fois au lieu de neiger en septembre dernier.

De surcroît, le taux d’élévation du niveau de la mer a doublé depuis 1993 et a augmenté de près de 10 millimètres depuis le seul mois de janvier 2020.

jcc/mem/rob

 
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