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Le Premier ministre de Cuba et la portée de la réunion sur le climat de la COP27

La Havane, 9 novembre (Prensa Latina) Le Premier ministre cubain Manuel Marrero a décrit le sommet annuel des Nations Unies sur le climat (COP27) comme un espace propice à la définition des stratégies et des solutions à la crise climatique actuelle.

Depuis son profil Twitter, le fonctionnaire a fait allusion à la nécessité d’engagements plus ambitieux de la part des États, notamment des pays les plus développés, et a insisté sur l’urgence de mettre fin aux modes de consommation irrationnels du capitalisme.

Marrero a ajouté que les pays industrialisés devaient assumer leur responsabilité historique dans la dégradation de l’environnement, puisque les effets néfastes du changement climatique touchent le monde entier, mais avec un accent plus important sur les pays du Sud.

Selon lui, l’événement, qui s’est tenu dans la ville égyptienne de Sharm el Sheikh, est un espace de dialogue sur ces questions, notamment celle d’atteindre l’objectif de 100 milliards de dollars par an pour soutenir les efforts de la région du sud, initialement prévu pour 2020.

Pour sa part, le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a rappelé que trois décennies après l’adoption de la convention des Nations unies sur le changement climatique, l’appel du leader de la révolution Fidel Castro concernant le danger pour l’espèce humaine et la planète reste inflexible.

Le  ministre a évoqué la phrase du dirigeant : « cessez l’égoïsme, cessez l’hégémonisme, cessez l’insensibilité, l’irresponsabilité et la tromperie », incluse dans un discours prononcé à Rio de Janeiro, au Brésil, le 12 juin 1992.

Il a également déclaré que « les pays en développement présents à la COP27 demandent l’accélération et l’achèvement des négociations sur un nouvel objectif financier, alors que les pays développés traînent les pieds et exigent la fin du report des engagements et de la fuite des responsabilités.

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