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Les Africains exigent un traitement différencié dans la lutte contre le changement climatique

Sharm El Sheikh, Égypte, 9 novembre (Prensa Latina) L’Alliance panafricaine pour la justice climatique a appelé mercredi à un traitement différencié du continent dans la lutte contre ce fléau, après avoir rappelé que la région s’avère la plus touchée malgré ses faibles niveaux d’émissions de gaz polluants.

La région subit des impacts plus graves que le reste du monde parce qu’elle est exposée à des extrêmes climatiques sévères et qu’elle est fortement dépendante de secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture, a indiqué la coalition, qui rassemble plus de mille organisations de la société civile.

Ce message a été lancé dans le cadre de la 27e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se tient depuis dimanche dans cette ville égyptienne, située dans le nord-ouest de la péninsule du Sinaï.

L’alliance souligne que l’Afrique est moins à même de répondre aux « stress climatiques dus à la pauvreté chronique » et avertit que le continent se réchauffe 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale.

Toutefois, l’Afrique est la partie du monde la moins industrialisée et la moins consommatrice d’énergie, puisqu’elle ne représente que 4 % du total des émissions de gaz à effet de serre.

Lors du segment de haut niveau du sommet, le président kenyan Willian Ruto a noté que d’ici 2050 les répercussions climatiques pourraient coûter 50 milliards de dollars par an au continent.

De nombreux dignitaires africains ont exigé quant à eux que les pays développés tiennent leurs promesses de financement aux pays pauvres en ressources.

Selon le président sud-africain Cyril Ramaphosa, il est nécessaire de changer d’approche en matière de financement du climat étant donné le caractère onéreux des différents prêts accordés aux pays pauvres.

La survie de l’humanité exige que nous respections les engagements pris et les initiatives liées à la conservation de l’environnement, a déclaré son homologue de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso.

De son côté, le chef d’État du Sénégal et chef par intérim de l’Union africaine, Macky Sall, a noté que les nations du continent n’avaient pas provoqué la crise climatique, mais que ces dernières en subissent de plus en plus durement les conséquences.

jcc/livp/oda/rob

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