mercredi 11 décembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Le blocus imposé à la Syrie est un crime de guerre, affirme une rapporteuse de l’ONU

Damas, 10 novembre (Prensa Latina) La rapporteuse spéciale des Nations unies, Alena Douhan, a estimé aujourd’hui que les mesures coercitives unilatérales imposées à la Syrie équivalent à des crimes de guerre, exacerbent les souffrances des Syriens et empêchent le redressement et la reconstruction du pays. 

Douhan, qui prépare un rapport spécial sur l’impact des mesures unilatérales sur les droits de l’Homme, a exprimé cette position lors d’une conférence de presse à l’issue de sa visite de 12 jours en Syrie.

J’ai été surprise de constater l’impact massif et généralisé des sanctions unilatérales sur la situation humanitaire et des droits de l’Homme dans un pays dont la population lutte pour une vie digne après une décennie de guerre, a déclaré la rapporteuse.

Elle a expliqué que beaucoup de Syriens, en raison de ces mesures, ont un accès limité à la nourriture, à l’eau, à l’électricité, au carburant, aux transports et aux soins médicaux nécessaires.

Elle a également précisé qu’avec plus de la moitié de l’infrastructure vitale complètement détruite ou gravement endommagée, l’imposition de ces mesures à des secteurs économiques clés tels que le pétrole, le gaz, l’électricité, le commerce et la construction, a sapé les efforts de redressement économique et de reconstruction du pays.

La fonctionnaire de l’ONU a également signalé que ces mesures avaient provoqué une grave pénurie de médicaments et de matériel médical spécialisé, notamment pour les maladies chroniques, et paralysé le processus de réhabilitation des réseaux d’eau potable et d’irrigation, provoquant de graves répercussions sur la santé publique et la sécurité alimentaire.

Compte tenu de la situation humanitaire tragique actuelle, elle a demandé la levée immédiate de toutes les sanctions unilatérales qui portent gravement atteinte aux droits de l’Homme et entravent tout effort de reconstruction et de redressement rapide. 

Douhan a souligné que la violation des droits de l’Homme fondamentaux ne saurait être justifiée par les bonnes intentions des mesures unilatérales, et a appelé la communauté internationale à s’engager en faveur de la solidarité et de l’aide au peuple syrien.

peo/jcm/fm

EN CONTINU
notes connexes