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La perte de la forêt amazonienne, un frein pour atteindre l’objectif de l’accord de Paris

Sharm El Sheikh, Égypte, 11 novembre (Prensa Latina) La disparition de la forêt amazonienne signifie que l’on n’atteindra pas l’objectif fixé par l’Accord de Paris de limiter les températures mondiales à 1,5 degré Celsius, a averti le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Cette organisation non gouvernementale a déclaré jeudi lors de la présentation du rapport Amazon Viva 2022 qu’en dépit des mises en garde lancées durant le sommet sur le climat de Glasgow en 2021 la déforestation dans cette région d’Amérique du Sud, considérée comme le poumon de la planète, s’accélère au lieu de ralentir.

Au cours de cet événement, on a signalé que l’Amazonie approchait d’un point de non-retour. Un an plus tard, lors de la conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27), le texte présenté compile les menaces existantes et les solutions possibles en vue de préserver la forêt tropicale.

« Un an s’est écoulé depuis que les promesses ont été signées à Glasgow, et seuls 4 à 10 % de l’aide technique et financière promise sont arrivés », a communiqué Gregorio Mirabal, de l’Organisme de coordination des organisations autochtones du bassin de l’Amazone lors d’un événement ouvert au public à la COP27.

La science estime que si rien n’est fait l’Amazonie va devenir un désert, alors qu’il a appelé à la livraison de 40 à 50% du soutien offert, et à un changement d’attitude dans les gouvernements et dans toutes les institutions de politique publique.

Mirabal a affirmé que les territoires les mieux conservés de la planète se trouvaient entre les mains des peuples indigènes, affirmant que les connaissances de ces populations autochtones font partie de la solution.

« C’est pourquoi ils encouragent l’initiative Amazon 80×25 qui vise à protéger 80 % des poumons de la planète d’ici 2025, dans l’espoir d’atteindre l’autre engagement mondial de zéro déforestation d’ici 2030.

La présentation du rapport sur l’état de l’écosystème a eu lieu un jour après l’annonce par le président colombien Gustavo Petro de la création d’un fonds pour sa protection, pour lequel le pays sud-américain contribuera à hauteur de 200 millions de dollars, au cours des 20 prochaines années, par le biais d’une alliance amazonienne avec le soutien du Venezuela et du Brésil.

Cette proposition a été qualifiée d’intéressante par le responsable du climat et de l’énergie du WWF, Manuel Pulgar-Vidal, en faveur de l’idée d’arrêter l’emploi des hydrocarbures, puisque le changement climatique est déchaîné par les combustibles fossiles.

Ces ressources doivent être issues de processus économiques ;  les pays du bassin amazonien possèdent de nombreux gisements de pétrole et dépendent des revenus des combustibles fossiles.

« Un fonds pourrait être une bonne idée, mais ce dont nous avons besoin, c’est de renforcer l’Organisation du traité de coopération amazonienne et de réfléchir à un processus de transition juste pour l’Amazonie », a-t-il affirmé évoquant l’accord régional qui date des années 1970.

jcc/rgh/crc

 
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