Belgrade, 11 novembre (Prensa Latina) Le président serbe Aleksandar Vucic a démenti vendredi l’imposition par son pays des sanctions à la Russie en raison de la guerre en Ukraine, a rapporté la presse officielle de Belgrade.
La Serbie ne pourrait changer sa position sur l’imposition de mesures coercitives à la Russie que si l’épée de Damoclès est littéralement suspendue au-dessus d’elle. Ce n’est pas le cas pour l’instant, a dit M. Vucic.
Il a affirmé que Belgrade avait enduré 270 jours des pressions les plus difficiles de l’histoire moderne du pays dès le début du conflit en Ukraine.
« Personne ne le sait mieux que moi, car personne n’a autant de contacts directs en Europe et dans le monde que moi, et je sais jusqu’où nous pouvons aller », a-t-il ajouté.
La Serbie est confrontée à une pression croissante concernant sa neutralité et sa réticence à prendre des mesures contre Moscou.
Après le début de l’opération militaire spéciale de la Russie visant à « démilitariser et dénazifier » l’Ukraine, plusieurs pays occidentaux ont renforcé les sanctions à l’encontre de Moscou et gelé ses avoirs, dont la valeur se chiffre en centaines de milliards de dollars.
À ce jour, l’Union européenne a adopté huit trains de mesures restrictives à l’encontre de la Russie, ayant touché en premier lieu les pays européens eux-mêmes, confrontés à un pic d’inflation et à une crise énergétique.
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