Sharm El Sheikh, Egypte, 16 novembre (Prensa Latina) Le président élu du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a averti aujourd’hui à la COP27 que la plus grande menace pour l’humanité sont les inégalités.
«Il n’y aura pas d’avenir tant que nous creuserons des fossés profonds d’inégalités entre riches et pauvres», a averti Lula lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27) au sujet de l’environnement et la lutte contre la faim.
Il a rappelé que nous vivons dans un monde où des milliards de dollars sont dépensés en guerres, alors que des millions de personnes n’ont pas à manger, et nous sommes au bord d’une guerre nucléaire tandis que les inégalités augmentent.
« Nous avons besoin de plus de leadership, de ressources pour que les plus pauvres puissent faire face aux conséquences d’un problème généré en majorité par les pays riches », a-t-il souligné.
À cet égard, il a souligné la nécessité de mettre en place d’urgence des mécanismes financiers pour remédier aux pertes et aux dommages causés par le changement climatique.
Par ailleurs, il a réaffirmé que le prochain gouvernement brésilien s’engage à coopérer, à rechercher des solutions et à soutenir la lutte mondiale contre le changement climatique, ajoutant que « le Brésil est de retour ».
Il a déclaré que ce sujet figurerait en bonne place dans l’agenda de son exécutif et que les crimes environnementaux seraient combattus sans relâche.
Lula a plusieurs fois critiqué l’actuel président de son pays, Jair Bolsonaro, pour sa rhétorique sur ces questions et son refus de reconnaître un phénomène qui touche toute l’humanité.
La veille, le président élu du Brésil s’est notamment entretenu avec le représentant des États-Unis, John Kerry, et celui de la Chine, Xie Shenhua.
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