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Lopez Obrador accuse la justice mexicaine de protéger la criminalité fiscale

Mexico, 25 novembre (Prensa Latina) Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a accusé vendredi la Cour suprême de justice du Mexique (SCJN) de protéger la criminalité en col blanc en ne considérant pas la fraude fiscale comme une infraction pénale.

Lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, le président s’est référé en ces termes à une décision majoritaire de la SCJN alors qu’il est prouvé que ce délit de fraude et d’évasion fiscale a coûté au pays ces dernières années, avant le gouvernement actuel, plus de 4 500 milliards de pesos (225 milliards de dollars) par le biais de sociétés fantômes et de factures apocryphes.

Lopez Obrador a déclaré que les ministres de la SCJN étaient en train de protéger les fraudeurs fiscaux et ceux qui sont au sommet, les puissants, la criminalité en col blanc. « Hier a été un mauvais jour pour le système judiciaire et c’est une honte que la loi soit appliquée au profit de ceux qui ont de l’argent et font des affaires illicites ».

« C’est un signe de l’impunité dont jouissent ces criminels faisant tant de mal au Trésor public, qui consiste à escroquer le peuple car il y a moins de revenus pour les programmes sociaux et le développement du pays.

La population le sait déjà et sait aussi que la transformation doit se poursuivre pour mettre fin à des siècles de comportements factieux de la part d’institutions au service des minorités telles que la SCJN.

« Seules les femmes de la Cour ont voté contre cette barbarie, cette honte, et tous les hommes ont voté pour. C’est pourquoi nous devons accorder une plus grande participation des femmes à la vie publique : elles sont plus honnêtes, plus travailleuses et mieux définies », a conclu le président mexicain.

jcc/mem/lma

 
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