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Le bureau du procureur de Cuba assure des garanties aux personnes accusées de traite des personnes

La Havane, 30 novembre (Prensa Latina) Les autorités cubaines ont itéré aujourd’hui que le bureau du procureur général de la République avait exercé un contrôle sur l’enquête concernant une opération de trafic d’êtres humains qui a fait sept morts le 28 octobre.

A la télévision cubaine, le colonel du ministère de l’Intérieur Victor Alvarez, chef adjoint de l’entité spécialisée de la direction des enquêtes criminelles, a déclaré qu’ils avaient veillé à ce que les garanties procédurales des personnes accusées dans cette affaire soient respectées.

Il a ajouté que l’enquête criminelle était à un stade avancé pour sa conclusion et qu’un dossier a déjà été déposé dans la phase préparatoire afin d’appliquer les dispositions de la loi cubaine pour ce type de crime.

Alvarez a souligné qu’en plus de l’éclaircissement des faits, l’enquête avait permis d’identifier les membres du réseau de trafic d’êtres humains impliqués dans le crime, composé de résidents des États-Unis, ayant des antécédents judiciaires à Cuba liés au trafic d’êtres humains.

Au cours de l’émission spéciale, le témoignage de l’un des accusés, Luis Manuel Borges, résident des États-Unis, qui était à la barre du bateau au moment de l’accident et de son naufrage, a été diffusé.

Borges s’est échappé à la nage, a atteint la côte cubaine et s’est caché dans les montagnes jusqu’à ce qu’il soit arrêté par les autorités alors qu’il planifiait un autre départ illégal dans la même région de Bahia Honda.

Dans ses propos, l’accusé a admis qu’un dysfonctionnement des moteurs de son bateau l’avait poussé à effectuer un virage serré à gauche pendant la poursuite, et qu’il a alors heurté le bateau des gardes-frontières.

Borges, qui avait déjà été inculpé par contumace pour avoir organisé un trafic d’êtres humains à partir de Cuba, a affirmé que la poursuite maritime s’était déroulée comme n’importe où dans le monde, mais que le dysfonctionnement du moteur de son bateau l’avait fait croiser la route du navire des autorités cubaines.

Le 28 octobre dernier, dans les eaux proches de la municipalité de Bahia Honda, dans la province d’Artemisa, à l’ouest de Cuba, une collision s’est produite entre un bateau des gardes-frontières et un autre bateau en provenance des États-Unis qui menait une opération de trafic d’êtres humains avec 26 membres d’équipage, dont sept sont morts.

Les autorités cubaines ont mené une enquête qui a révélé qu’il n’y avait aucune preuve d’action délibérée ou d’impact intentionnel du navire cubain sur le navire incriminé.

jcc/ssa/jha/jfs

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