Mexico, 30 novembre (Prensa Latina) Le Mexique est parvenu à stabiliser son secteur de l’électricité après quatre années de travail visant à inverser la domination des entreprises privées et à consolider le contrôle de l’État.
Rocío Nahle, secrétaire à l’énergie, a déclaré aux journalistes que la Commission fédérale de l’électricité (CFE) contribuait déjà à 50 % de la production d’énergie du pays, mais qu’elle augmentera bientôt de 4 %, ce qui signifie qu’elle dépassera le secteur privé.
Le fonctionnaire a fait ces déclarations après avoir participé au Congrès sur le gaz de pétrole liquéfié.
D’ailleurs, l’entreprise publique ne contribuait en 2021 qu’à moins de 40 % de la production en raison de la réforme énergétique de 2013 du gouvernement d’Enrique Peña Nieto, et la première priorité dans la distribution était les entreprises étrangères, comme l’espagnole Iberdrola.
Ensuite, la Commission de régulation de l’énergie avait accordé des permis de production pour 132 000 mégawatts à des entreprises étrangères, ce qui ne correspond pas à la demande énergétique du pays, puisque l’entité a atteint jusqu’à 50 000 mégawatts au cours des deux premières semaines de juin.
Si la demande est de 50 000, « comment se fait-il que des permis aient été délivrés pour 132 000 et la réponse est qu’il n’y a pas eu de planification intégrée avec le ministère de l’énergie ». Il a rappelé que la réforme de l’énergie de 2013 a accordé que la planification du secteur est réalisée par l’agence dont il a la charge.
Cependant, l’organisme de réglementation n’a délivré des permis que si les exigences étaient respectées, sans tenir compte de l’équilibre, de la répartition et de l’interconnexion, entre autres facteurs.
Il a dénoncé le fait que la CFE soit déplacée, pour la retirer du marché, ce qui porte atteinte aux Mexicains.
En réponse à cette situation, le président Andrés Manuel López Obrador a promu une réforme de l’électricité qui maintient la sécurité énergétique et vise à garantir que 54 % de l’électricité sera produite par la CFE.
Il a expliqué que, bien que la réforme n’ait pas été approuvée, avec la planification et ce que la loi permet, le gouvernement organise le secteur de l’électricité et, dans peu de temps, la CFE produira les 54 % prévus de l’énergie du pays.
Bien que les producteurs privés se plaignent que la CFE réduise et contrôle l’approvisionnement en énergie des réseaux, 46 % de la production et de l’approvisionnement qui reste entre leurs mains équivaut à toute l’électricité consommée en Argentine, a expliqué à plusieurs reprises le président Andrés Manuel López Obrador.
« Mais ils veulent continuer à ne pas payer d’impôts, faire payer des tarifs bas aux gros consommateurs et des tarifs très élevés aux petits consommateurs et aux ménages ». Il a dénoncé Iberdrola et les députés de l’opposition qui ont voté contre la loi de réforme de l’électricité.
Trente pour cent de l’énergie produite par la CFE est renouvelable. Cette dernière procède à la modernisation de centrales hydroélectriques afin de produire davantage d’énergie propre.
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