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La présidente du Pérou demande au Congrès d’approuver l’avance des échéances électorales

Lima, 17 décembre (Prensa Latina) La présidente péruvienne, Dina Boluarte, a exhorté le Congrès à adopter la loi sur des élections anticipées, l’une des principales revendications des manifestations sociales d’opposition incessantes dans le pays. 

Lors d’une conférence de presse, elle a rappelé qu’après son entrée en fonction, elle avait envoyé au Parlement un projet de convocation d’élections présidentielles et législatives pour avril 2024, date qui ne répondait pas aux exigences sociales, suite à quoi elle a proposé qu’elles pourraient avoir lieu en décembre 2023.

« C’est le Congrès qui doit définir par son vote l’avancement des élections » a-t-elle exprimé en ajoutant qu’il semblerait que les législateurs veuillent entraver cette possibilité, alors que 83% de la population, selon les résultats d’un sondage diffusé aujourd’hui, souhaite cette mesure.

Boluarte a demandé au Législatif, qui a échoué hier à approuver la réforme transitoire qui avance les élections, de reconsidérer ce vote et que certains « ne se présentent pas avec des prétextes pour rester (en place) jusqu’en 2026 », quand expirera leur mandat original.

Elle a critiqué l’abstention hier de 25 législateurs et les a exhortés à voter pour ou contre, afin que la population « sache qui veut partir et qui veut rester ».

« Ne cherchez pas de prétexte, ne vous abstenez pas, votez directement pour le pays. Ne vous cachez pas derrière une abstention », a-t-elle manifesté et signalant qu’ils ont entre leurs mains l’avance des échéances électorales.

Lors de la session d’hier, la plupart des groupes parlementaires ont été divisés, et l’extrême droite et ses alliés du centre cherchent à introduire des réformes électorales pour rétablir le Sénat et la réélection des législateurs, ce qui a été rejeté à une forte majorité en 2018, et de nouvelles conditions pour postuler.

À quelques exceptions près, les législateurs de gauche ont conditionné leur vote à l’inclusion d’un référendum qui demande à la population si elle veut ou non une assemblée constituante.

Boluarte a soutenu que la constituante est une demande juste, mais que ce n’est pas le moment, car il est maintenant urgent de rétablir la tranquillité et de résoudre des problèmes pressants, car son gouvernement est de transition.

peo/rgh/Mrs

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