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L’ONU défend les droits des migrants à l’occasion de leur Journée internationale

Nations Unies, 18 décembre (Prensa Latina) L’ONU commémore aujourd’hui la Journée internationale des migrants en appelant à diversifier les voies de déplacement fondées sur les droits, dans un contexte où les conflits, l’insécurité et les effets du changement climatique provoquent des mouvements forcés. 

Dans un message sur Twitter à ce sujet, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), António Guterres, a appelé à un soutien international accru pour les investissements dans les pays d’origine afin de garantir que les départs soient une option et non une nécessité.

« Il n’y a pas de crise migratoire; il y a une crise de solidarité », a-t-il estimé. 

Au cours de cette semaine, un nouveau rapport des Nations unies a attiré l’attention sur le fait que les travailleurs étrangers sont souvent déshumanisés et a plaidé pour la mise en place de mesures garantissant leurs droits et leur dignité.

Le rapport intitulé Nous voulions des travailleurs, mais des êtres humains sont arrivés, montre comment des millions de personnes quittent leur pays chaque année dans le cadre de programmes de travail temporaires qui promettent des avantages économiques, mais sont obligés de vivre dans des résidences surpeuplées et insalubres, ne sont pas en mesure de payer les aliments leur étant nécessaires et les soins médicaux appropriés.

Quelles que soient les raisons qui poussent les gens à quitter leurs terres, ils figurent parmi les groupes les plus vulnérables et marginalisés de la société et, souvent, sont exposés aux abus et à l’exploitation, a souligné l’ONU.

Ils ont également un accès limité aux services essentiels et sont confrontés à des agressions xénophobes et à la stigmatisation induites par la diffusion de la désinformation. 

Malgré cela, ces groupes se sont avérés être une source de prospérité, d’innovation et de développement durable pour les pays d’origine, de transit et d’accueil, tandis que leurs contributions par le biais des envois de fonds constituent une bouée de sauvetage pour leurs familles. 

Selon les estimations, en raison de l’absence persistante de voies de circulation sûres et régulières, des millions de personnes continuent d’entreprendre des voyages dangereux chaque année et, depuis 2014, plus de 50 000 migrants ont perdu la vie sur des routes à travers le monde.

Un rapport de l’Organisation Internationale pour les Migrations a averti que « ces décès ne représentent qu’une partie du véritable total, car aucun État ne publie actuellement de chiffres à ce sujet ».

Il souligne également qu’en dépit de l’impact croissant du fléau, les gouvernements n’ont guère pris de mesures dans les pays d’origine, de transit et de destination.

En 2000, l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé la Journée internationale des migrants, date utilisée pour diffuser des informations sur les droits de l’Homme et les libertés fondamentales de ces personnes. 

peo/wmr/cgc

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