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La Commission interaméricaine des droits de l’Homme se rend au Pérou

Lima, 20 décembre (Prensa Latina) La Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDDHH) entame aujourd’hui une visite au Pérou pour vérifier, selon la version officielle, le respect de l’engagement de l’État en faveur des droits de l’Homme. 

La visite de trois jours est liée aux préoccupations de larges secteurs concernant 26 morts lors de la vague de protestations sociales et de violences qui ont suivi la destitution de Pedro Castillo le 7 décembre dernier, et ce pour avoir annoncé la dissolution du parlement d’opposition et d’autres mesures.

La visite a été annoncée après que la CIDDHH ait exprimé sa condamnation des actes de violence au Pérou et appelé le gouvernement à favoriser un dialogue « global et inclusif, dans une perspective interculturelle ».

En prélude à cette visite, la Coordonnatrice nationale des droits de l’Homme a publié une déclaration « faisant état de violences et de violations des droits de l’Homme commises par la police nationale et les forces armées » et des positions des autorités civiles et militaires à cet égard.

La Coordinatrice a exigé que l’État garantisse les droits de tous les Péruviens et rejette les tentatives, politiques et médiatiques, d' »assimiler des manifestants à des groupes violents, pour justifier la perte, jusqu’à présent, de vies humaines », ainsi que les tentatives de minimiser les protestations.

« Nous déplorons que l’État péruvien n’ait pas encore donné d’explication sur les enquêtes concernant les décès de manifestants causés par les forces de l’ordre », a déclaré la Coordinatrice, qui regroupe 78 organismes spécialisés dans ce domaine dans tout le pays.

Elle a également demandé la levée de l’état d’urgence et la pleine restitution des garanties individuelles suspendues, telles que le droit à la liberté de réunion et de transit.

Elle a également rejeté la perquisition de locaux syndicaux et a souligné que les citoyens ont le droit de s’organiser, de se représenter et de ne pas être stigmatisés ou criminalisés pour leurs idées, ni de faire l’objet de violations de leurs droits.

Sur l’exigence de nouvelles élections, la CIDDHH propose que le Congrès, à majorité de droite, abandonne les manigances et convienne de la tenue d’élections générales d’ici 2023, comme le demandent 86 % de la population, selon les sondages.

peo/Jha/Mrs

 
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