Moscou 21 décembre (Prensa Latina) Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que son pays devait faire face au potentiel militaire de presque tous les principaux pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) en Ukraine.
Le président russe, qui participe à une réunion élargie du conseil d’administration du ministère de la défense, a également indiqué que la Fédération maintiendrait et améliorerait l’état de préparation au combat de sa triade nucléaire, car étant la garantie de la souveraineté nationale et de l’équilibre des pouvoirs dans le monde.
Les missiles balistiques intercontinentaux Sarmat entreront en service dans les forces armées dans un avenir proche, a annoncé le président, assurant que son pays mettra en œuvre ce plan malgré tous les revers.
Au début du mois de janvier de l’année prochaine, la frégate Amiral Gorshkov entrera en service de combat avec les derniers systèmes de missiles hypersoniques navals Tsirkon, qui n’ont aucun analogue dans le monde, a déclaré le chef de l’État.
Poutine a assuré que la Russie continuerait à « développer des systèmes de missiles hypersoniques uniques par leurs caractéristiques ».
Il a ajouté que le niveau d’équipement des forces nucléaires stratégiques russes en armes modernes d’ici 2022 dépasserait 91 %.
Le président Poutine a par ailleurs demandé au ministère de la Défense d’analyser en profondeur les informations sur les forces et les moyens de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) obtenues lors de l’opération militaire spéciale menée par le pays en Ukraine.
« Nous sommes bien conscients de toutes les informations sur les forces de l’OTAN, des moyens qui sont activement utilisés au cours de l’opération militaire spéciale et pour nous contrer : nous avons tout cela », a-t-il déclaré.
« Et cela devrait être soigneusement analysé, pour développer nos forces armées, pour améliorer les capacités de combat de nos troupes, ainsi que des services spéciaux nationaux », a-t-il dit.
Le chef d’Etat russe a avéré que les actions militaires étaient toujours associées à des tragédies et à des pertes ; nous le comprenons très bien, nous en sommes conscients, mais puisque c’est inévitable, mieux vaut aujourd’hui que demain.
« La situation en Ukraine est une tragédie, toutefois, ce n’est pas la faute de la Russie, mais celle de pays tiers qui ont toujours voulu désintégrer le monde russe, et dans une certaine mesure ils ont réussi », a-t-il expliqué.
Le président a souligné qu’il n’y avait pas de limites au financement des forces armées nationales et les troupes doivent avoir tout ce dont elles ont besoin au plus haut niveau. C’est pourquoi la plus grande attention doit être accordée à ces questions.
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