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Haïti compte sur un nouvel accord politique

Port-au-Prince, 22 décembre (Prensa Latina) Haïti a aujourd’hui un nouvel accord politique paraphé par le Premier ministre Ariel Henry et des représentants de la société civile, de partis politique et de l’entreprenariat, qui permettra au dirigeant de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2024. 

Le document prévoit la création d’un Conseil supérieur pour la transition et d’un Organe de contrôle de l’action du Gouvernement pour maintenir un équilibre politique, conformément au texte.

Le Conseil supérieur pour la transition devra participer à la sélection des membres du Conseil électoral provisoire, seule entité capable d’organiser des élections, en plus de celle des experts chargés de réviser la Constitution et proposer une réforme de la Cour de cassation.

Ils seront à leur tour consultés pour la réorganisation ministérielle, les remplacement de hauts fonctionnaires dans l’administration publique et la diplomatie.

Trois personnalités ont été nommées au Conseil : Mirlande Hyppolite Manigat, qui représentera les partis politiques, Laurent Saint Cyr et Calixte Fleuridor, actuel président de la Fédération protestante comme porte-parole de la société civile.

L’accord prévoit qu’Henry reste en fonction jusqu’au 7 février 2024, date habituelle du changement de gouvernement en Haïti.

Ils se sont également engagés à tenir des élections en 2023 et à relever les défis du pays en termes de sécurité publique, de conditions sociales et humanitaires, de réforme constitutionnelle, de renforcement de l’état de droit, de réformes économiques et la création des conditions pour des élections libres et justes.

Ils ont également appuyé la demande d’assistance internationale formulée par le Premier ministre pour rétablir un climat de paix favorable à l’exercice du droit de vote.

Henry a qualifié l’accord d’historique.

La communauté internationale fait pression sur le Gouvernement haïtien pour qu’il parvienne à un accord véritablement inclusif qui permette de sortir de l’impasse politique et économique dans laquelle se trouve la pays.

Cependant, cette position est qualifiée d’ingérence par divers secteurs du pays, pour lesquels Henry ne doit pas continuer à diriger la nation. 

peo/jf/Ane

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