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La présidence française s’oppose au blocus des Etats-Unis contre Cuba

Paris, 23 décembre (Prensa Latina) La présidence française a exprimé son opposition au blocus nord-américain contre Cuba et à la nature extraterritoriale de cette politique, une position exposée dans un document rendu publique vendredi.

Par la voix de son directeur de cabinet, Brice Blondel, la présidence de la République a souligné le refus par la France du siège économique, commercial et financier appliqué par Washington depuis plus de 60 ans en réponse à une lettre ouverte adressée au président Emmanuel Macron par l’association Cuba Coopération France (CubaCoop) lui demandant de condamner fermement le blocus.

« La France est cohérente sur cette question, ne participe en aucune façon à l’embargo (blocus) et n’a cessé d’en dénoncer les conséquences néfastes pour le développement de Cuba, sa situation économique et la qualité de vie de sa population, appelant à son élimination », précise la réponse de Blondel, à laquelle Prensa Latina a eu accès.

Le texte rappelle que la France a voté à nouveau, comme elle le fait depuis 1992, le 3 novembre en faveur de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies qui établit la nécessité pour les États-Unis de mettre fin à leur blocus contre l’île.

Comme nos partenaires de l’Union européenne, nous nous opposons aux sanctions extraterritoriales étasuniennes, notamment à la loi Helms-Burton, contraires au droit international », a prévenu le chef de cabinet de l’Elysée.

En octobre, le président de CubaCoop, Víctor Fernandez, a adressé une lettre à Macron, dans laquelle il lui demande de prendre toutes les mesures nécessaires, en accord avec les institutions européennes pour que Washington lève son siège, une mesure qu’il juge très positive pour le monde entier.

Il a également demandé au chef de l’État de préciser la désignation des banques chargées des transactions financières avec le pays caribéen, ce qui n’est pas le cas actuellement en France et dans d’autres pays européens en raison de la portée extraterritoriale du blocus et de la crainte de ces institutions de subir des pressions et d’énormes amendes nord-américaines.

Notre grand Victor Hugo soulignait en 1870 qu’aucun homme n’avait le droit d’en dominer un autre et que le crime était plus odieux lorsque c’est un pays qui cherche à en soumettre une autre ; et aujourd’hui, la première puissance mondiale le fait de manière extraterritoriale et illégale à un petit pays, dénonçait alors Fernandez.

Selon Blondel, Macron a reçu la lettre et a pris note des questions soulevées au sujet du blocus appliqué par les États-Unis à Cuba.

Dans le cadre de ses actions contre le siège imposé par Washington, CubaCoop a lancé en septembre une initiative visant à promouvoir au niveau européen l’appel à la fin du blocus et des actions concrètes de coopération pour soutenir la plus grande des Antilles.

jcc/jcm/wmr

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