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Le Groupe de Puebla critique la désinformation sur la réalité bolivienne

La Paz, 30 décembre (Prensa Latina) Le Groupe de Puebla a déploré aujourd’hui dans un communiqué la désinformation de secteurs radicaux de droite concernant l’arrestation et l’imputation en Bolivie du gouverneur de Santa Cruz, Luis Fernando Camacho. 

« Il est important de noter que depuis le mois de novembre 2020, Luis Fernando Camacho Vaca a été convoqué pour témoigner dans l’affaire Coup d’État I, qui enquête sur les crimes de terrorisme et de conspiration suscités dans le cadre du coup d’État de 2019 », souligne le document.

Le document rappelle que le gouverneur de Santa Cruz, en détention préventive depuis ce vendredi à la prison de haute sécurité de Chonchocoro suite à un ordre judiciaire, a été à la tête de violentes marches et blocages dans le pays et a été responsable de la mutinerie de commandants militaires et policiers.

De même, le Groupe de Puebla, qui rassemble des leaders progressistes de pays ibéro-américains, a exprimé sa préoccupation face aux appels à la désobéissance civile de groupes de pouvoir de Santa Cruz qui ont affecté mercredi dernier les opérations des aéroports de Viru Viru et El Toupie, et ont conduit à l’incendie de plusieurs institutions publiques.

Le Groupe de Puebla a réitéré son soutien à la protestation sociale comme forme légitime de contestation démocratique, à condition qu’elle se déroule de manière pacifique et dans le respect des lois, « précisément ce que Camacho Vaca n’a pas fait par son comportement putschiste ».

Arrêté le 28 décembre, Camacho a été placé en détention préventive ce vendredi matin par le huitième juge d’instruction en matière pénale préventive du Tribunal départemental de justice de La Paz, Sergio Pacheco, qui a ordonné sa détention préventive pour quatre mois.

Camacho est poursuivi dans l’affaire Coup d’État I pour les mobilisations d’octobre et novembre 2019, et parce que selon sa propre confession publique dans une vidéo, son père, José Luis Camacho Parada, « s’est arrangé » avec la police et l’armée pour faciliter la rupture de l’ordre constitutionnel et l’accès à la présidence de l’ex-sénatrice Jeanine Áñez.

En conséquence, un gouvernement de facto (2019-2020) a été mis en place, dont la répression contre les manifestants pour la défense de l’ordre démocratique a provoqué les massacres de Sacaba et Senkata, avec un bilan de 38 morts, de centaines de blessés et de milliers de violations des droits de l’Homme.

peo/oda/jpm

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