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La présidente du Pérou visée par une enquête pour des morts lors de manifestations

Lima, 7 janvier (Prensa Latina) Le ministère public a ordonné hier l’ouverture d’une enquête préliminaire visant la présidente péruvienne Dina Boluarte, au sujet des 26 décès survenus lors de manifestations à son encontre en décembre dernier, et celle-ci a accepté la mesure. 

L’enquête a été annoncée au troisième jour d’une nouvelle série de protestations réclamant la démission de la mandataire qui a succédé à Pedro Castillo, président destitué et emprisonné le 7 décembre dernier après avoir tenté la révocation du Congrès d’opposition.

La journée d’hier a été marquée par des émeutes lors d’une tentative de prise de possession de l’aéroport de Juliaca, dans la région de Puno, et, selon des journalistes, des éléments se faisant passer pour des manifestants ont incendié un véhicule blindé de la police.

Il y a également eu des blocages de routes et d’autres manifestations de mécontentement dans les régions de Cusco, Ica, Junín, Ayacucho, Apurímac, Cajamarca, Tacna, Madre de Dios et Ucayali.

Les enquêtes annoncées par le ministère public concernent également ceux qui étaient, au moment des protestations de décembre, ministre de la Défense, Alberto Otárola, aujourd’hui Premier ministre, et ministre de l’Intérieur, César Cervantes.

La chef d’État a déclaré dans un message sur Internet qu’elle se félicitait de cette décision « pour la prompte clarification des faits », c’est-à-dire la perte de vies humaines.

Boluarte avait précédemment déclaré que ces assassinats ne devaient pas rester impunis, bien qu’elle ait catégoriquement refusé d’être tenu pour responsable et a qualifié d’instigateurs de la violence des éléments liés, selon elle, à des groupes extrémistes et illégaux.

En décembre dernier, la présidente et Otárola ont été dénoncées par la députée de gauche Margot Palacios comme responsables politiques de ces morts devant la Commission interaméricaine des droits de l’Homme. 

En outre, le même mois, une procureur a ouvert une enquête contre le chef de la police de la région andine d’Ayacucho, le général Ántero Mejía, et le commandant de l’armée de la même région, le général Jesús Vera, soupçonnés d’être responsables de la mort de dix manifestants.

peo/nmr/Mrs

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